Future Textiles Ltd «n’est pas en faillite», clame le directeur

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Les 250 employés n’ont reçu qu’une partie de leurs salaires de janvier et n’ont pas été payés pour le mois de décembre.

Les 250 employés n’ont reçu qu’une partie de leurs salaires de janvier et n’ont pas été payés pour le mois de décembre.

Les employés de l’usine sont en grève depuis hier. Ils réclament leurs salaires de décembre et de janvier. Le directeur, Ram Mardemootoo, parle de «difficultés financières».

Mauriciens, Bangladais et Malgaches sont logés à la même enseigne. Ces employés de Future Textiles Ltd, usine située à Saint-Julien d’Hotman, ont débuté une grève hier. Ils n’ont pas été payés pour le mois de décembre et n’ont reçu qu’une partie de leurs salaires pour janvier.

Devant les promesses de leur employeur, Ram Mar- demootoo, ces employés sont sceptiques. Au début, il leur avait donné l’assurance qu’ils seraient payés à la fin de janvier. Sauf que la date a été repoussée. C’est pour cette raison que Mauriciens, Bangladais et Malgaches ont tous décidé de demander à être payés hier. «Aster nou’nn désidé zordi mem (NdlR, hier) nou pou prand tou. Nou lapay, nou tan servis, nou local, nou sick leave, nou NPF, tou li pay nou zordi», a lancé un employé.

Les employés de l’administration de l’entreprise, qui n’ont eux non plus pas reçu de salaire depuis décembre, leur ont demandé d’attendre jusqu’à aujourd’hui, mais ils ont refusé dans un premier temps. Avant de revenir à de meilleurs sentiments. Ils de- vraient ainsi reprendre le travail vendredi 1er mars.

De son côté, Ram Mardemootoo concède que son usine est actuellement confrontée à des difficultés, mais qu’il fait de son mieux pour ne pas mettre la clé sous la porte. «L’usine n’est pas en faillite. Mon carnet de commandes est rempli jusqu’en août. Il y a simplement eu un retard dans un paiement car les transferts entre les banques prennent du temps», affirme-til. Et il insiste : tout sera rentré dans l’ordre d’ici vendredi. Au dire du patron de Future Textiles Ltd, il traite ses employés comme «ses enfants». D’affirmer que ce sont cinq travailleurs étrangers qui seraient à l’origine de cette grève.

Fermeture imminente selon Atma Shanto

Alerté de cette affaire, Atma Shanto a envoyé une correspondance au ministère du Travail, hier. Selon le président de la Fédération des travailleurs unis, la fermeture de la compagnie serait imminente. Il a rappelé qu’en 2013, RS Denim, une autre entreprise de Ram Mardemootoo, avait fermé car l’ancien député travailliste avait accumulé des dettes à hauteur de Rs 930 millions, bien que le gouvernement l’avait aidé à l’époque.


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Lexpress

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