Front Bench des trois gros blocs politiques : où sont les femmes ?

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Selon Rajini Lallah, de Lalit (à g.), c’est parce que les femmes ne représentent pas de lobbies qu’elles sont écartées du «Front Bench». À défaut d’une place aux côtés des hommes, Arianne Navarre-Marie deviendra speaker en cas de victoire du MMM.

 

Selon Rajini Lallah, de Lalit (à g.), c’est parce que les femmes ne représentent pas de lobbies qu’elles sont écartées du «Front Bench». À défaut d’une place aux côtés des hommes, Arianne Navarre-Marie deviendra speaker en cas de victoire du MMM.

 

Comme si la faible représentativité féminine au sein du Mouvement militant mauricien (MMM), de l’Alliance Morisien et de l’Alliance Nationale ne suffisait pas. En sus de l’alignement de seulement douze candidates sur 60, chacun, il est également un fait que la gent féminine a été laissée pour compte dans la constitution de leur Front Bench respectif.

Le MMM a été le premier et seul parti de cette lutte triangulaire à présenter officiellement les ministres faisant partie d’un gouvernement MMM. Entre Paul Bérenger-Premier ministre, Ajay Gunness, PMadjoint, Reza Uteem – ministre des Finances et Rajesh Bhagwan – ministre de l’Environnement, pas une seule femme.

Si le Front Bench affiche un déficit clair de femmes, le MMM peut toutefois s’enorgueillir du fait qu’il a assuré le poste de présidente de l’Assemblée nationale à sa candidate du no1, Grande-Rivière-Nord-Ouest – Port-Louis-Ouest, Arianne Navarre-Marie, en cas de victoire.

De l’autre côté, ce n’est guère mieux pour l’Alliance Morisien et l’Alliance Nationale.

L’Alliance Morisien, qui est composée de ce qui reste du gouvernement sortant et des ex-MMM Alan Ganoo, Kavy Ramano, Steve Obeegadoo et Françoise Labelle, devrait, en cas d’une victoire, voir Fazila Jeewa-Daureeawoo, vice-Première-ministre, n°4 et seule femme frontbencher du gouvernement sortant, être parachutée ailleurs.

À sa place, c’est le ministre de la Santé sortant, Anwar Husnoo, passé du Muvman Liberater au Mouvement socialiste militant au début de la campagne, qui devrait monter en grade. Rappelons que celui-ci a occupé la table d’honneur aux côtés de Pravind Jugnauth, d’Ivan Collendavelloo, de Leela Devi Dookun- Luchoomun, d’Alan Ganoo et de Steve Obeegadoo lors de la présentation des candidats de cette alliance le 18 octobre.

Pourtant, ce mardi matin, en conférence de presse, Leela-Devi Dookun-Luchoomun a déclaré que l’Alliance Morisien croyait dans la compétence des femmes…

La gent féminine peut aller se rhabiller

L’Alliance Nationale, qui comprend le Parti travailliste, le Parti mauricien social-démocrate et le Mouvement Jean-Claude Barbier, ne fait nullement mieux en matière de représentativité féminine au premier rang du gouvernement si elle remporte les élections générales. Avec Navin Ramgoolam PM, Xavier-Luc Duval Grand argentier, Shakeel Mohamed (poste qui n’a pas encore été ébruité) et Rama Sithanen ministre du Plan et du développement économique ; le message est donc clair : la gent féminine peut aller se rhabiller.

Interrogée à ce sujet hier, Rajini Lallah de Lalit, explique que d’abord tous ces partis traditionnels, y compris ceux qui détiennent un système démocratique, opèrent dans une pyramide patriarcale, avec un leader à la tête qui, au pouvoir, nomme son Front Bench et ensuite ses députés.

«Zot ousi swazir zot kandida selon diferan lobi ekonomik, biznes ek lobi sekter, kominal», fait ressortir Rajini Lallah. D’ajouter que la femme ne représente pas ce genre de lobbies normalement. Et que ces partis n’augmenteront pas le nombre de femmes volontairement. Mais, uniquement, si une loi est votée et promulguée.

L’exemple de Lalit

Ce qui, dit-elle, est en contraste avec ce que propose son parti. «Lalit nou finn align 46 % kandida fam ek nou presk ariv parité. Seki montré nou volonté. Apré nou enn parti ki defann emansipasion fam alor ki leres inn aret koz sa», soutient-elle.

Par contre, toujours en ce qui concerne les partis traditionnels, Rajini Lallah se demande à quoi ça sert d’avoir une speaker comme Maya Hanoomanjee ou encore une présidente de la République comme Ameenah Gurib-Fakim une nouvelle fois. «Pa sa ki nou apel emancipasion fam. Plis fam lor Front Bench pou fer kwa ?»

Nous avons également sollicité Fazila Jeewa-Daureeawoo pour recueillir son témoignage. La VPM sortante que nous avons jointe au téléphone en fin d’après-midi nous a demandé de la rappeler dans une heure, étant prise dans une réunion. Après, elle n’a pas donné suite à nos nombreux appels.

Congrès nationaux: les oratrices en minorité

Les trois gros blocs ne donnent certainement pas l’exemple, même si chacun reproche à l’autre l’échec de la réforme électorale et la sous-représentation féminine. Très peu de femmes ont pris la parole, dimanche 3 novembre.

L’Alliance Morisien

Une seule femme sur huit orateurs

Leela Devi Dookun

Showkutally Soodhun

Renganaden Padayachy

Ken Fong

Steve Obeegadoo

Ivan Collendavelloo

Sir Aneerood Jugnauth

Pravind Jugnauth

MMM

Deux femmes sur quinze orateurs

Karen Foo Kune

Arianne Navarre-Marie

Reza Uteem

Robert Ungley

Vinay Koonjul

Tony Apollon

Dr Parmessur Ramloll

Madan Dulloo

Franco Quirin

Deven Nagalingum

Adil Ameer Meea

Veda Baloomoody

Rajesh Bhagwan

Ajay Gunness

Paul Bérenger

L’Alliance Nationale

Deux femmes sur treize orateurs

Mireille Martin

Aurore Perraud

Assad Peeroo

Ashok Jugnauth

Devanand Rittoo

Arvin Boolell

Satish Faugoo

Patrick Assirvaden

Anil Bachoo

Shakeel Mohammed

Rama Sithanen

Xavier-Luc Duval

Navin Ramgoolam


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Lexpress

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