forte percée de l’extrême droite dans deux scrutins régionaux

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Le parti AfD arrive en deuxième position et est en forte progression dans les deux régions orientales qui votaient dimanche, selon de premières estimations.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 18h27, mis à jour à 18h48

Temps de Lecture 2 min.

Andreas Kalbitz, candidat de l’AfD dans le Brandebourg, lève le poing après l’annonce des premières estimations.
Andreas Kalbitz, candidat de l’AfD dans le Brandebourg, lève le poing après l’annonce des premières estimations. ODD ANDERSEN / AFP

La poussée attendue de l’extrême droite s’est confirmée dans les urnes allemandes, dimanche 1er septembre. L’Alternative pour l’Allemagne (AfD) arriverait en deuxième position dans la Saxe et le Brandebourg, les deux régions de l’est du pays qui votaient dimanche lors d’un scrutin régional partiel, selon les premières estimations publiées à la sortie des urnes.

Dans la Saxe, l’AfD récolterait 27,5 %. C’est certes moins que la CDU d’Angela Merkel (32 %), mais près de trois fois son score au précédent scrutin dans la région (9,7 % en 2014). Derrière, on trouve dans l’ordre la gauche radicale de Die Linke (10,5 %), les Grünen (écologistes, 9 %) et le parti social-démocrate SPD (8 %).

Dans le Brandebourg, c’est le SPD qui arriverait en tête avec 27,5 % des suffrages. Mais derrière, l’AfD est là aussi en nette progression, avec 22,5 %, contre 12,2 % en 2014. Derrière, la CDU termine à 15,5 %, contre 11 % pour Die Linke et 10 % pour les écologistes.

A l’AfD, on est « très satisfaits »

L’Est de l’Allemagne confirme son statut de bastion électoral de l’AfD, nettement plus faible dans l’Ouest du pays. Une illustration de la césure persistante en Allemagne trois décennies après sa réunification. Sans décrocher de première place ni être en mesure de gouverner ces deux Länder, ce qui constitue pour elle une déception, l’extrême droite réalise une performance.

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« Nous sommes très satisfaits. Nous avons plus que doublé notre résultat de 2014 en Saxe et dans le Brandebourg », a salué Jörg Meuthen, codirigeant de l’AfD, après l’annonce des premières estimations.

« Nous ne sommes pas encore la force la plus puissante, il manque encore quelque chose. Le travail commence », a concédé un autre responsable du mouvement, Alexander Gauland, convaincu cependant que la CDU d’Angela Merkel a été « punie ».

Une pression supplémentaire sur le gouvernement

Les partis établis, en particulier la CDU, ont d’ores et déjà prévenu qu’ils ne formeraient pas de coalition avec l’AfD, qui présentait de surcroît dans ces régions des figures issues de sa frange la plus radicale.

Ces Länder pourraient ainsi se trouver gouvernés par de larges alliances hétéroclites associant droite et gauche, et ce au risque de paralyser l’action politique et d’attiser un peu plus les mécontentements.

Ces scrutins régionaux constituent une nouvelle claque pour la chancelière, à la tête depuis l’an dernier d’une coalition fragile avec les sociaux-démocrates du SPD, et qui a déjà annoncé qu’elle quitterait le pouvoir à l’automne 2021. Elle ne devrait toutefois pas encore imploser à la suite des scrutins de dimanche, puisque les deux partenaires ont conservé leur Land, la CDU la Saxe et le SPD le Brandebourg. Toutefois le SPD a prévenu vouloir d’ici la fin de l’année décider de rester ou pas dans la coalition.



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