Florence Parly défend son bilan ministériel dans le contre-terrorisme

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La ministre des armées a rencontré les forces spéciales à Pau, jeudi.

Par Publié aujourd’hui à 22h13

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Florence Parly pendant sa visite du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales, le 13 juin 2019 à Pau.
Florence Parly pendant sa visite du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales, le 13 juin 2019 à Pau. IROZ GAIZKA / AFP

L’armée française est en pointe dans la lutte contre le terrorisme, et sa ministre tient à le rappeler. Sur ce sujet, Florence Parly s’est livrée jeudi 13 juin, à Pau, un fief des forces spéciales françaises autant que du centriste François Bayrou, à une vive défense et illustration de l’action menée. La ministre avait mobilisé autour d’elle tout l’appareil. Le directeur du cabinet civil et celui du cabinet militaire, le chef d’état-major des armées et son sous-chef opérations, le directeur du renseignement militaire, le commandant cyber, le commandant des opérations spéciales, le numéro deux de la DGSE, celui de la direction du secret défense et de la direction des relations internationales, la directrice des affaires juridiques… Tous ont embarqué dans le même A310 de la République. Ils ont tenu un comité ministériel exécutif délocalisé sur la base militaire.

Les forces spéciales, touchées par la mort de deux commandos marine au Mali en mai, ont reçu bel un hommage – elles restent au cœur du dispositif français de « neutralisation » des djihadistes.

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Valoriser l’investissement militaire français

Le combat contre Al-Qaida et l’Etat islamique sera « celui d’une génération », souligne la ministre. Les djihadistes ont « des structures locales à l’étranger, même dans notre pays parfois. Tout est pensé pour fabriquer en secret la prochaine génération de tueurs ». Et « même lorsqu’elle croupit dans les prisons kurdes, ce n’est pas une armée qui se rend. C’est une armée qui attend son heure ».

Pour faire la démonstration du rôle de « fer de lance », « absolument déterminant » des armées dans cette lutte, Mme Parly n’a pas hésité à révéler des opérations en Irak que certains pensaient garder dans l’ombre. Elle a ainsi évoqué « des neutralisations d’importantes figures de Daech, à Kirkouk et ailleurs », qui ont eu lieu « récemment », en mai selon nos informations.

Mais le message était davantage politique qu’opérationnel, et à plusieurs détentes.

Une importante réunion de la coalition anti-Etat islamique œuvrant en Irak-Syrie doit se tenir la semaine prochaine à Paris. Parmi ses alliés, la France veut valoriser au mieux son investissement militaire dans la phase plus politique qui s’ouvre dans ce conflit.

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