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Véritable feu d’artifice que celui réussi jusqu’ici par les boxeurs mauriciens avant l’entame des finales prévues ce soir à 17h au centre national à Vacoas. Les dix boxeurs engagés en demi-finales ont tous passé la rampe, ce qui constitue un exploit sans précédent. Après quatre boxeurs lundi dernier et Kennedy St Pierre ayant bénéficié d’une qualification directe, cinq autres, à savoir les frères Colin (John et Richarno), Merven Clair, Christophe Otendy et Cédric Olivier, ont justifié les espoirs placés en eux mercredi soir. Il s’agira maintenant de réaliser un nouveau tour de force ce vendredi.
La performance des Nagloo Boys, avec dix qualifiés sur onze lors des JIOI de 2003, a été améliorée. « Nous avons certes connu quelques frayeurs, mais les boxeurs se sont donnés à fond. Les consignes étaient de donner le maximum sur le ring et ne mettre aucun doute dans la tête des juges », explique l’entraîneur national, Judex Bazile. Consignes suivies à la lettre, si on tient en considération le départ en trombe de Cédric Olivier lors de son combat chez les -81 kg face au Réunionnais Jean-Claude Jeanson, qui était compté après quelques secondes. Certes, ce dernier revenait dans le combat et les deux pugilistes se rendaient coup pour coup. Si Jeanson semblait prendre l’ascendant au deuxième round, Olivier terminait le plus fort et décrochait un succès à la majorité des juges.
« J’avais un peu de pression, car j’étais le dernier boxeur mauricien en action. Néanmoins, j’étais fort dans la tête et je me suis battu jusqu’au bout. En finale, je ferai face à un frappeur et je me tiens sur mes gardes », faisait ressortir Cédric Olivier, qui disputera sa deuxième finale des Jeux. Tel sera le cas pour les quatre autres qualifiés mauriciens, dont certains s’apprêtent à retenir leur titre. Comme pour Merven Clair, qui a évolué avec une aisance déconcertante lors de son duel face au Malgache Fary Mahala. Ce dernier sera compté lors du round initial et subira en plusieurs occasions les assauts du tenant du titre chez les -69 kg. « Ce succès était attendu et j’ai évolué avec beaucoup de confiance. En finale, je retrouverai Shaun Boniface, que j’ai déjà battu aux Seychelles lors d’une compétition en 2017 », souligne Merven Clair, vainqueur à l’unanimité.
Quant à Richarno Colin, il n’a laissé aucune chance au Comorien Youssouf Assoumani. Ce dernier sera expédié au tapis à la deuxième reprise et aura bien du mal à retrouver ses esprits. Par contre, la victoire de son jeune frère a été acquise à la majorité des juges (3-2), bien qu’elle paraissait plus nette. D’ailleurs, le Malgache Faniry Tsilavina devait se retrouver à plusieurs reprises acculé dans les cordes et a été compté lors de la dernière reprise. « Je pensais avoir fait la différence plus facilement, mais qu’importe, j’aspire cette fois à ma première médaille d’or, après la finale perdue en 2011. Aujourd’hui, je suis reconnaissant envers mes premiers entraîneurs et mes entraîneurs actuels, le ministère des Sports, M. Tangavel, ancien maire de Vacoas-Phœnix, mes parents de Maurice et de Rodrigues, et les habitants d’Henrietta. »
De son côté, Christophe Otendy, tout comme Sharwin Beedassee et Denis Micky lundi, a réussi son baptême du feu. Même si le Réunionnais Georges Castel, très mobile, a tenté de le garder à distance, le Mauricien s’est montré plus percutant lors de la dernière reprise. « C’est une grande fierté d’être parvenu en finale. Aujourd’hui, je pense à Roméo Caliste, grâce à qui tout a commencé, Roberto Ibanez, qui a su me motiver jusqu’au bout, Bruno Julie, et mes parents de Rose-Hill et de Mahébourg », souligne Christophe Otendy.
Cette soirée a également été marquée par quatre autres succès avant la limite.
Le Seychellois Keddy Agnès n’a pris qu’une trentaine de secondes pour renvoyer le Réunionnais Romain Ticane à ses études, alors que le Malgache François Rabenandrasana et le Seychellois Jovette Jean ont fait la différence par arrêt de l’arbitre à la deuxième reprise face au Seychellois Nelson Molle et au Malgache Jafeta Tsimagniry respectivement. Même scénario pour le Réunionnais Julien Samourgompoullé aux dépens du Comorien Ben Ahmed. Par contre, le Seychellois Andrique Allisop s’est imposé à la majorité des juges (3-2) face au Réunionnais Bertrand Pasquin.
Au bout du compte, les Seychelles se retrouvent avec quatre qualifiés, contre trois à Madagascar, deux à La Réunion et un aux Comores.
Les résultats
-60 kg : John Colin (Maurice) b. Faniry Tsivalina (Madagascar) à la majorité des juges (3-2)
Julien Samourgompoullé (Réunion) b. Ben Ahmed (Comores) par arrêt de l’arbitre au 2e round
-64 kg : Andrique Allisop (Seychelles) b. Bertrand Pasquin (Réunion) par décision majoritaire (3-2)
Richarno Colin (Maurice) b. Yousouf Hasoumani (Comores) par K/O.au 2e round
-69 kg : Merven Clair b. Etienne Faly Etienne (Madagascar) à l’unanimité des juges
Shane Boniface (Seychelles) b. Sébastien Hoareau (Réunion) par décision majoritaire (3-2)
-81 kg : Christophe Otendy (Maurice) b. Georges Castel (Réunion) par décision majoritaire (3-2)
Jovet Jean (Seychelles) b. Tsimanielsi (Madagascar) par arrêt de l’arbitre au 2e round
-91 kg : Cedric Olivier (Maurice) b. Jean-Claude Jeanson (Réunion) à l’unanimité des juges
François Radranandrasana (Madagascar) b. Nelson Molle (Seychelles) par arrêt de l’arbitre au 2e round
+91 kg : Keddy Agnès (Seychelles) b. Romain Ticane (Réunion) par K. O.au 1e round
Constat – Dix bons points pour l’AMB
Au niveau organisationnel, l’Association mauricienne de boxe a relevé le défi de brillante façon, comparativement à d’autres fédérations qui semblent dépassées par les événements dans le cadre de cette manifestation. Tout semble réglé comme du papier à musique, et même les membres de la presse, considérés comme des SDF dans d’autres infrastructures, ont un coin bien à eux où ils peuvent exercer leur métier à l’aise. Bravo donc à Indiren Ramsamy et son équipe !
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