Fermeture de Palmar: des Bangladais «sans électricité et sans vivres»

L’inquiétude se fait grandissante chez les Bangladais travaillant jusqu’à récemment pour l’usine Palmar qui a fermé ses portes depuis hier, jeudi 22 février. Environ 70 Bangladais sont réunis dans les locaux du ministère du Travail pour savoir ce que leur réserve l’avenir. Surtout qu’ils sont sans électricité depuis hier. Et le peu de nourriture qui leur reste ne durera que jusqu’à dimanche, indique l’un d’eux. 

Au total, 400 Bangladais sont concernés par cette fermeture. L’usine emploie également 75 Malgaches. Les Bangladais déplorent notamment que l’usine n’ait pas communiqué avec eux. «Nous ne savons plus qui est responsable de nous ? La compagnie, qui a fermé ses portes ? L’ambassade ? Le ministère ?» relève l’un d’eux.

A Palmar, ses autres collègues font également le pied de grue. Depuis ce vendredi matin, soit dès 7 heures, pas moins de 300 employés manifestaient devant les usines, de Flacq et de Rivière-du-Rempart. Ils se sont par la suite regroupés  à l’usine de Palmar. 

Présents sur le terrain, les officiers du ministère du Travail les ont canalisés vers les différents bureaux de la région. Pas moins de 15 officiers ont été affectés pour gérer cette crise. 

Du côté des employés, cinq représentants sont partis à la rencontre des préposés de BDO à Port-Louis.