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Le royaume du Golfe vient d’annoncer qu’il allait délivrer des visas touristiques. Ces quelques arguments vous inciteront à réserver vos billets. Ou à trouver une autre destination.
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Hédonistes, politiques ou esthétiques, vos arguments et contre-arguments pour un débat de soirée.
POUR
L’argument hédoniste
Un royaume pour vous tout seul. C’est la sensation grisante que vous éprouverez à votre arrivée en Arabie saoudite. Son territoire est vaste : 2,15 millions de km², l’équivalent de la superficie de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni, de la Hollande, de la Belgique et de la Suisse réunis. Mais surtout, le pays est pour l’instant quasi vierge de touristes. Pas de file d’attente au Musée national de Riyad, pas d’embouteillage de 4 × 4 sur les dunes du Rub Al-Khâli, le « Quart vide », le mythique désert du sud-est de l’Arabie. Luxe, calme et solennité.
L’argument politique
Longtemps impénétrable, cramponnée au rigorisme wahhabite, l’Arabie saoudite a décidé de se frotter à ces diables d’Occidentaux. Pourquoi ne pas l’encourager ? C’est entendu, le royaume, que le prince héritier Mohammed Ben Salman, dit MBS, a entrepris de moderniser, est encore loin d’avoir achevé sa mue. En dehors des quartiers aisés de Riyad et de Djeddah, la ségrégation sexuelle reste en vigueur. Dispensées du port de l’abaya, les étrangères devront se vêtir de manière « pudique », épaules et genoux couverts. Mais la venue des touristes pourrait accélérer la transformation du pays.
L’argument esthétique
« Nous avons plus à offrir au monde que du pétrole. » C’est la rengaine des Saoudiens travaillant dans le tourisme. Et ils ont raison. Leur patrie regorge de paysages, de sites et d’édifices d’une grande beauté. Passons sur la Kingdom Tower, surnommée le « décapsuleur », prétentieux gratte-ciel, destiné à devenir l’emblème de Riyad. Les merveilles du Royaume sont ailleurs : à Al-Ula, au nord-ouest, une nécropole antique dont la mise en valeur est copilotée par la France ; à Taif, non loin de La Mecque, la villégiature d’été des princes, au climat tempéré ; et sur la myriade d’îlots encore déserts de la mer Rouge, cocktail de sable fin et d’eau émeraude.
CONTRE
Le contre-argument hédoniste
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