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Lors de l’audience, Jean-Paul Virapoullé s’était défendu bec et ongle de s’être immiscé dans l’achat par la commune de Saint-André du terrain Moutien, propriété de ses cousins au 5e degré qui en avaient hérité de sa marraine décédée en 2011. Toute la question pour ses juges était de déterminer si le maire s’était rendu coupable de prise illégale d’intérêts au cours de cette transaction à 1,45 million d’euros pour cette parcelle de 5 600 mètres carrés.
Les faits concernent l’acquisition par la mairie d’une parcelle d’environ 5 600 m2 pour 1,45 million d’euros. C’est le nouveau maire de Saint-André, Joé Bédier, qui avait dénoncé cette affaire d’achat par la mairie de cette case, propriété jusqu’ici d’une cousine des Virapoullé pour un coût de 1,4 million d’euros. “Une somme folle”, clamait Joé Bédier.
Après quelques déboires économiques de la famille “Moutien-Canabady”, la case avait d’abord été saisie. Elle devait être vendue aux enchères le jeudi 28 mars dernier. Mise à prix : 630 000 euros. La vente a finalement été annulée au dernier moment. “Pour des raisons très floues, la mairie a pu faire en sorte qu’elle n’ait pas lieu. Et la mairie l’a finalement payée plus du double du prix initial. Avec l’argent du contribuable évidemment”, s’étonnait Joé Bédier. L’élu saint-andréen avait alors saisi le procureur de la République.
A l’époque, Jean-Paul Virapoullé avait estimé qu’il s’agissait “d’un pétard mouillé. Il a articulé son argumentation pour tenter de créer un trouble à partir d’informations volontairement tronquées par lui.” Une affaire qui sera finalement examiné le 3 avril prochain par le tribunal correctionnel. D’ores et déjà, le maire de Saint-André se dit serein. “Les Saint-Andréens connaissent mon honnêteté depuis 50 ans”.
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