[Faits Divers] Marco Boyer condamné à 800 euros d’amende avec sursis, et 200 euros à verser à Jean-Luc Saint-Lambert

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Marco Boyer devait répondre ce vendredi de “violences par une personne dépositaire de l’autorité publique avec une incapacité de travail n’excédant pas huit jours” devant le tribunal de Champ Fleuri. Le 6 décembre 2018, lors d’un conseil municipal, le maire de la Plaine-des-Palmites avait tenté d’expulser violemment son opposant, Jean-Luc Saint-Lambert.

Pour ces faits, il a été reconnu coupable et condamné cet après-midi à 800 euros d’amende avec sursis. Il devra aussi verser 200 euros à Jean-Luc Saint-Lambert, partie civile.  

 

Ce jour du 6 décembre 2018, le conseil municipal sentait la poudre. Peut-être un peu trop pour les nerfs du maire de la Plaine-des-Palmistes, dont l’état de santé s’est fragilisé au cours de ce mandat. Le cadre est somptueux : la toute nouvelle salle du conseil a de l’allure. Erigée dans la nouvelle aile de la mairie – dont les 4 coins du toit doivent être soutenus par des étais – la salle est tout en bois a des airs de mini-parlement. Marco Boyer prend place pour la 1 ère fois à l’estrade d’où il domine les débats. Il a de l’espace. Avant le début du conseil, son 1er adjoint et conseiller départemental de la Plaine, Daniel Jean-Baptiste, habituellement assis à ses côtés a lui-même retiré son étiquette pour s’asseoir face à Marco Boyer avec les élus. La démonstration au grand jour du divorce politique entre les deux hommes. On remarque plusieurs absences : celles du directeur de cabinet, Jean-Claude Arhel et de l’adjoint René Hoareau. Deux fidèles parmi les fidèles. Pour bien enfoncer le clou, Daniel Jean-Baptiste dit Parny a démissionné par courrier de ses délégations et rendu les clés de la voiture de fonction allouée au 1er adjoint. Il devait prendre la parole lors du conseil, il n’aura même pas eu le temps.

Après un monologue de 40 mn durant lequel il exhibe au passage des articles de presse qui ne sont pas de son goût sur le boulodrome ou la nouvelle mairie, Marco Boyer déclare qu’il coupera la parole à ceux qui feront des déclarations en dehors de l’ordre du jour. Un message envoyé à son 1er adjoint ? « Quelles que soient les modifications de l’organisation générale, la vie continue », lance au passage le maire. Il revient ensuite sur son intervention dans la matinée sur une radio locale où on lui a « coupé la parole », quand son opposant de toujours, Jean-Luc Saint-Lambert, prend la parole pour le « féliciter » de son intervention. Marco Boyer hausse la voix et demande à ce qu’il se taise. Ce que refuse le conseiller de l’opposition. Le maire rentre alors en colère et demande à ce que son micro soit coupé. Impossible. Marco Boyer se précipite alors vers son opposant qu’il menace du doigt avant de carrément le prendre par la veste pour le tirer afin de la faire sortir de la salle ! Et de donner l’ordre aux policiers municipaux d’évacuer l’élu de l’opposition avant que des élus ne parviennent à le calmer. Une scène qui en rappelle une autre. Il y a quelques mois, Marco Boyer s’était déjà emporté en se levant pour prendre le micro des mains de l’une de ses élus passées dans l’opposition, Aliette Rolland… Marco Boyer rejoint ensuite le centre de la salle pour rappeler que le maire c’est lui et annonce l’annulation de la séance. Elle sera suspendue puis définitivement annulée…

 

 

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