[Faits Divers] Les activistes ont interdiction de remettre les pieds à Saint-Joseph

MANAPANY. Les quatre activistes en garde à vue dimanche à Saint-Joseph suite à un affrontement avec les gendarmes ont été placés sous contrôle judiciaire.

Dimanche dernier, les gendarmes et les activistes des Azalées venus en renfort au collectif des Jardins de Manapany se sont affrontés. À l’origine de cette altercation, la construction d’une clôture sur le site faisant partie du domaine privé communal. Le week-end dernier, la situation a marqué un tournant avec la première confrontation directe et musclée des deux parts. Ralé-poussé, jets de lacrymogènes, riposte à coup de galet dans la vitre d’un véhicule de gendarmerie et noms d’oiseaux ont fusé. S’en est donc suivi l’interpellation sur site de deux individus identifiés comme les meneurs. Plus tard, deux autres activistes ont été convoqués à la brigade de Saint-Joseph. Trois d’entre eux ont été présentés devant le tribunal de Saint-Pierre ce mardi après-midi et placés sous contrôle judiciaire, le quatrième a fait l’objet d’une convocation. Il leur est reproché des faits d’outrage et dégradations de biens d’utilité publique. Par contre, les activistes se sont vus interdire l’accès au site de Manapany et ils ont également interdiction de remettre un pied à Saint-Joseph… ce qui pourrait être compliqué à appliquer puisque l’un d’entre eux y habite. Depuis huit semaines les membres du collectif dénonçaient une privatisation de ce terrain appartenant à la municipalité, en y organisant des pique-niques. Les activistes concernés devront se rendre au tribunal le 27 octobre prochain pour répondre de leurs actes.

L.Gi