[Faits Divers] Escroquerie à la Sécu : le pharmacien et ses deux collaborateurs mis en examen et placés sous contrôle judiciaire

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Entendus depuis lundi matin sur des faits présumés d’escroquerie et abus de biens sociaux, le titulaire de la pharmacie De Tassigny et deux de ses collaborateurs ont été présentés ce matin au parquet.

Soupçonné d’escroquerie au préjudice de la Sécurité sociale et d’abus de bien sociaux se doublant vraisemblablement d’une fraude fiscale massive, le pharmacien de Sainte-Clotilde Patrick Panchoo a été présenté ce matin à un magistrat du parquet. Il a été mis en examen pour escroquerie, abus de biens sociaux et blanchiment. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Il lui est par ailleurs interdit de gérer une entreprise. Ses collaborateurs ont pour leur part été mis en examen pour complicité.

 

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Selon nos informations, le professionnel de santé n’a reconnu aucun des faits reprochés, semblant même “étonné” ou évoquant des “erreurs” face aux éléments récoltés par les enquêteurs et aux multiples mises en cause dont il fait l’objet de la part de confrères, de médecins, d’anciens salariés mais aussi de clients.

 

Préalablement à sa garde à vue, une soixantaine d’auditions avaient en effet été menées dans l’entourage de la pharmacie, permettant de se faire une idée du fonctionnement de cette officine sobrement qualifié “d’atypique” par une source judiciaire.

Ordonnances de complaisance, recettes ou commandes aux fournisseurs effacées, médicaments facturés sans être délivrés, chiffre d’affaire minoré, pressions sur des prescripteurs, petits cadeaux à la clientèle… “Des éléments qui ne peuvent être qualifiés d’”erreurs”, mais qui tendent plutôt à démontrer une certaine habileté”, confie une source proche de l’enquête.

 

À titre d’exemple, les policiers ont constaté avec étonnement que, sur une période de huit mois, aucune entrée d’argent liquide n’apparaissait sur les livres de comptes de la pharmacie. Comme si tout autre moyen de paiement que les chèques ou les cartes bancaires étaient proscrits dans l’établissement sur cette période. À moins que, comme le soupçonnent les policiers vu le train de vie du mis en cause, l’argent liquide partait directement dans ses poches.

Sa collaboratrice et compagne, également déférée ce matin, aurait d’ailleurs confirmé que le pharmacien était souvent en possession d’importantes sommes en liquide, telles que celles saisies à son domicile en perquisition. Quant au préparateur, employé de longue date de la pharmacie et lui aussi placé en garde à vue lundi, il a choisit de faire usage de son droit au silence.

 

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