[Faits Divers] Assises : Maurice Ramassamy condamné à 20 ans de réclusion pour avoir planté un tesson de bouteille dans la gorge de son dalon

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Parce qu’il refusait d’admettre avoir volé ses lunettes, Maurice Ramassamy a planté un tesson de bouteille dans la gorge de son dalon le 4 février 2018 à Saint-Denis. Ce matin, la cour d’assises l’a condamné à 20 ans de réclusion criminelle comme l’avait requis l’avocat général.

Il avait tergiversé tout au long de l’instruction, affirmant que David Payet, sa victime, l’avait tabassé en lui donnant des coups de tête. Comme les témoignages et les constatations le démontraient déjà, Maurice Ramassamy, 41 ans, a fini par reconnaître vendredi en ouverture de son procès que son dalon “ne (l)’avait pas frappé.”

 

Ce jour-là, comme souvent, ils sont quatre “copains de boisson” à se retrouver à la station-service pour acheter des piles plates de rhum, du jus et des cigarettes. C’est David Payet, 41 ans, qui régale. Avec Maurice, ils repartent ensuite vers la boutique de la rue Monthyon où ils ont leurs habitudes. Sauf que David se rend compte que ses lunettes ont disparu. Après avoir interrogé ses dalons, il retourne à la station. Le personnel lui montre alors les bandes vidéos sur lesquelles on peut voir Maurice s’emparer des lunettes.

 

Furieux, David Payet retourne à la boutique confronter son camarade. Celui-ci nie en bloc, un râlé-poussé s’en suit. David veut l’emmener à la station pour lui montrer les images. En chemin, Maurice se bloque, veut faire demi-tour. “Il était devant moi pour m’empêcher de partir alors que je voulais rentrer chez moi”, explique-t-il. Mais, alors qu’il a reconnu que David ne l’avait pas violenté, pourquoi s’est-il armé d’une chopine de bière, en brisant le col pour frapper le quadragénaire à la gorge ?

 

Une scène d’une rare violence, qu’a de nouveau racontée le témoin de la scène à la barre. Entre deux sanglots, cette connaissance des deux protagonistes narre comment Maurice, “sourire narquois” sur le visage, a frappé la victime dans une zone vitale. “Je n’ai pas compris son attitude, c’était comme s’il le prenait à la plaisanterie”, lâche-t-il. Les deux veines jugulaires et l’artère sous-clavière sont tranchées nettes, le sang gicle à un mètre de hauteur.

 

Malgré l’intervention très rapide du SMUR, qui le prend en charge dans l’Ehpad de la Croix-Rouge où il s’est réfugié, David Payet décède quelques minutes plus tard au CHU, laissant derrière lui un jeune garçon de 11 ans.

“Mon frère était quelqu’un de fier, mais c’était un non-violent. Il était très respecté, inséré socialement, il travaillait régulièrement et était très présent pour son fils”, ont témoigné, très émus, les deux frères de la victime.

 

Une personnalité à l’opposé de Maurice Ramassamy, qui affiche 17 condamnations au casier, dont plusieurs pour violences. Son crime accompli, l’homme était allé boire un dernier verre avant d’être arrêté par la police. Verdict attendu lundi.

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