[Faits Divers] A Maurice : Un cargo s’est échoué sur la barrière de corail à Pointe d’Esny

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MAURICE. Un vraquier panaméen faisant route vers le Brésil s’est échoué samedi soir sur la côte sud de Maurice, sans qu’aucune fuite de pétrole ne soit à déplorer pour le moment. L’île sœur pourrait solliciter l’aide de remorqueurs réunionnais.

C’est vers 20h samedi soir que le vraquier de 300 m de long baptisé Wakashio s’est échoué sur le récif corallien au sud de l’île Maurice, à 900 m seulement de la Pointe d’Esny. D’après les autorités mauriciennes, qui avaient tenté en vain de le contacter à plusieurs reprises durant une heure avant l’échouage, le navire a heurté la barrière de corail et se trouve échoué par 1,5 m de fond.

Selon les premiers éléments, le cargo battant pavillon panaméen et appartenant à une compagnie japonaise faisait route depuis la Chine, cales vides, en direction du Brésil avec à son bord une vingtaine de membres d’équipage.

 

Route innocente…
 

“La situation est sous contrôle” a indiqué hier aux médias mauriciens le commissaire de police Khemraj Servansing, alors que le plan anti-marée noire a été déclenché sous la direction du ministère de l’Environnement. “Nos survols réguliers en hélicoptère ont permis de constater qu’il n’y a pas de fuite de pétrole pour le moment, et la structure moderne du navire nous fait dire que le mazout est bien protégé”, a précisé le commissaire, alors que les réservoirs du cargo contiendraient environ 3 800 tonnes de pétrole lourd. Une fuite constituerait à n’en pas douter “un désastre écologique” a-t-il toutefois reconnu, alors que le navire est aux portes du lagon.

C’est désormais une opération de sauvetage de longue haleine qui commence. Selon les autorités mauriciennes, l’armateur japonais a pris contact avec des équipes spécialisées dans ce type de mission, qui pourraient venir du Japon ou des Pays-Bas. Mais il n’est pas exclu d’avoir recours “à une location de remorqueurs à La Réunion ou en Afrique du Sud, mais plus probablement à La Réunion”, a précisé le commissaire Servansing. En attendant, les autorités ont commencé à acheminer au poste de la National Cost Guard (NCG) de Blue Bay du matériel à déployer en cas de fuite. La police a interdit par ailleurs à tout navire, plongeur ou drône de s’approcher du cargo sur un rayon d’un kilomètre.

Pour l’instant, aucune explication n’est avancée sur les raisons de ce spectaculaire échouage. Entré dans les radars de la National Cost Guard dès 19h10, le navire semblait suivre la route habituelle sans toutefois répondre aux appels des gardes-côtes. “À 20h10, le capitaine indien a fini par nous répondre qu’il suivait une route innocente. Mais il a rappelé six minutes plus tard pour dire qu’il avait dérivé et heurté le récif”, indique la police mauricienne, qui a ouvert une enquête afin de déterminer les cause de ce rare accident.

Les Mauriciens gardent en mémoire l’échouage, en juin 2016, du pétrolier Le MV Benita, survenu également au sud de l’île, à Mahébourg. C’est une bagarre entre membres d’équipages qui avait entraîné l’accident. Libéré après plusieurs semaines de manœuvres, le navire avait fini par sombrer lors de son remorquage, à une centaine de miles nautiques de Maurice. 

 

 

Sébastien Gignoux,

avec Le Mauricien

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