Facebook limite la portée des médias partisans, liés à des groupes politiques

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Nouvelle étape dans la croisade de Facebook pour défendre son image de plate-forme irréprochable en vue de la présidentielle américaine de novembre : le réseau social a annoncé, mardi 11 août, que les sites d’information créés par des organisations politiques ne jouiront plus des mêmes privilèges que les médias indépendants.

Le géant du Web constate dans un communiqué qu’il y a un nombre « croissant » de publications soi-disant informatives, directement liées à des partis ou personnalités politiques, qui se consacrent, en réalité, principalement à « influencer les politiques publiques ou les élections ». Ces médias partisans, considérés comme imposteurs, se présentent souvent comme des sites d’information locaux. En pratique, ils rediffusent essentiellement des articles plus ou moins modifiés d’autres sources.

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Ils pourront rester sur la plate-forme mais pas figurer sur Facebook News, sa section d’infos qui diffuse des articles de quotidiens, magazines et sites partenaires. Côté publicité, ces pages seront considérées comme des entités politiques et non comme des médias (qui bénéficient de certaines exemptions). Elles ne pourront plus diffuser d’infos via les messageries Messenger et WhatsApp.

« Comprendre les nouveaux risques »

A trois mois de la présidentielle aux Etats-Unis, Facebook multiplie les initiatives pour protéger le processus démocratique et les électeurs des campagnes de désinformation, aussi bien étrangères qu’américaines.

« Nous travaillons en permanence avec des partenaires pour comprendre les nouveaux risques, tout ce qui peut mal tourner, et nous assurer que nous nous préparons bien aux différents scénarios possibles », a déclaré Guy Rosen, un vice-président du groupe en charge de l’intégrité de la plate-forme, lors d’une conférence de presse.

A la fin du mois de juin, le réseau social a décidé de donner la priorité aux « couvertures originales de l’actualité » : quand différents articles sont publiés sur la même nouvelle, l’algorithme doit repérer celui qui « est le plus souvent cité comme étant à la source de l’information » et le faire apparaître en tête.

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Les autres plates-formes ne sont pas en reste. La semaine dernière, Google a affirmé que les annonceurs politiques qui se font passer pour des sites d’information locaux ne pourraient plus faire de la publicité à partir de septembre. Twitter, de son côté, a interdit toutes les publicités à caractère politique à l’automne, y compris celles de médias qui reçoivent des fonds de partis et de comités politiques.

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Le Monde avec AFP

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