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Plusieurs pays, dont la Chine continentale, organisent le départ de leurs ressortissants étudiant dans les universités de Hongkong.
Les violences dans les universités de Hongkong poussent différents pays à envisager ou à organiser l’évacuation de leurs ressortissants y étudiant. Le premier pays concerné est la Chine continentale. Les Chinois représenteraient environ les trois quarts des 18 060 étudiants « non locaux ». Un sujet politiquement sensible, car leur présence n’est pas forcément bien vue par les Hongkongais, qui dénoncent une dispersion des moyens financiers.
Depuis le 13 novembre, plusieurs associations d’étudiants de provinces chinoises (notamment le Shandong, le Sichuan, les provinces du nord-est du pays) mettent en place des numéros d’appel et des moyens de transport à disposition des étudiants pour les aider à rejoindre le continent. Certains gestionnaires de hotline affirment recevoir « beaucoup d’appels ». Les médias chinois ont montré des étudiants évacuant la région administrative spéciale en bateau. Selon plusieurs témoignages, soit les étudiants ont peur, soit ils rentrent car leurs familles sont inquiètes. A Shenzhen, la ville-frontière avec Hongkong, des places dans des auberges-relais sont mises gratuitement à la disposition de ces étudiants durant une semaine. Des entreprises chinoises leur offrent des stages.
Sur les réseaux sociaux, la pression est forte pour dénoncer les violences. Une étudiante chinoise qui avait dans un premier temps déclaré à la télévision que la situation au sein de l’université chinoise de Hongkong n’était pas dangereuse au point de devoir s’enfuir, s’est ensuite excusée sur les réseaux sociaux pour ce « témoignage égoïste ».
Crise exploitée par Taïwan
Si ces évacuations peuvent donner lieu à une certaine récupération politique, les médias restent prudents : montrer que les Chinois sont en danger à Hongkong pourrait être interprété comme un appel à une intervention militaire.
Par ailleurs, la crise qui sévit à Hongkong est exploitée par Taïwan, cette île dont la Chine ne reconnaît pas l’indépendance et que Pékin voudrait soumettre au principe « un pays, deux systèmes » en cours à Hongkong, Selon l’agence de presse taïwanaise, plus d’une centaine de jeunes Taïwanais – sur un millier – étudiant à Hongkong ont pu, mercredi, rentrer gratuitement chez eux par avion. Vendredi 15 novembre, trois universités taïwanaises ont annoncé ouvrir leurs portes sans frais de scolarité aux étudiants hongkongais, américains et européens établis à Hongkong pour finir leur scolarité à Taïwan.
Alors qu’une rumeur non fondée indiquait que les Etats-Unis allaient évacuer leurs étudiants, les Européens avancent en ordre dispersé. Vendredi, les universités des Pays-Bas ont conseillé aux 300 étudiants néerlandais présents à Hongkong de rentrer rapidement chez eux. La France, qui compterait environ 350 étudiants sur place, n’a pas lancé d’appel comparable. Néanmoins, sans attendre, Sciences Po Lyon a envoyé ses deux étudiants à Taïwan, d’où ils devraient suivre les cours en ligne de leur université de Hongkong.
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