Face à une opposition togolaise divisée, Faure Gnassingbé marche vers une réélection confortable – Jeune Afrique

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Le président togolais Faure Gnassingbé

Le président togolais Faure Gnassingbé © Yanick Folly / AFP

À deux semaines de l’élection présidentielle, l’opposition togolaise peine à s’unir pour peser face au chef de l’État sortant, qui se prévaut de son bilan.


Comment déloger Faure Essozimna Gnassingbé du palais présidentiel ? C’est l’équation à plusieurs inconnues que les six candidats de l’opposition, appuyés par une partie du clergé catholique local, tenteront de résoudre le 22 février, date du premier tour de l’élection présidentielle.

Au début du mois de mai, les députés togolais ont en effet voté une révision constitutionnelle qui permet à l’actuel chef de l’État – au pouvoir depuis 2005 – de se représenter en 2020 et en 2025. L’objectif de l’opposition ne sera pas facile à atteindre. Et pour cause : elle se présente en rangs dispersés.

Formée à l’été 2017, la coalition C14 a depuis volé en éclats à mesure que les batailles d’ego viraient en conflits de personnes. Et les revirements incessants des leaders commencent à déboussoler leurs partisans.

Les chefs ont d’abord décidé de boycotter les élections législatives du 20 décembre 2018, s’excluant d’eux-mêmes de l’Assemblée nationale, avant de changer de cap – à l’exception du Parti national panafricain, de Tikpi Atchadam – pour prendre part aux municipales du 30 juin 2019.

À mesure que se rapproche l’échéance de la présidentielle, tout ce beau monde cherche encore la formule magique susceptible d’évincer le président sortant.

Candidature unique



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JeuneAfrique

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