« Evitons que l’Europe perde cinq années de plus »

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L’élu socialiste belge Paul Magnette signe, avec quinze personnalités de différents pays, dont Raphaël Glucksman, un manifeste pour « sauver l’Europe d’elle-même ».

Par Jean-Pierre Stroobants Publié aujourd’hui à 17h53, mis à jour à 18h28

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Paul Magnette (à gauche) et Raphaël Glucksmann, respectivement têtes de liste du Parti socialiste belge et et du Parti socialiste français aux élections européennes du 26 mai.
Paul Magnette (à gauche) et Raphaël Glucksmann, respectivement têtes de liste du Parti socialiste belge et et du Parti socialiste français aux élections européennes du 26 mai. BRUNO FAHY / AFP

Sauver l’Europe et la « sauver d’elle-même » : c’est l’objectif d’une tribune élaborée par le socialiste belge Paul Magnette, candidat du PS francophone aux élections européennes.

Le texte du maire de Charleroi (région wallonne), qui s’est fait connaître en 2016 pour son opposition au CETA – le traité commercial eurocanadien – est cosigné notamment par Raphaël Glucksmann, tête de liste du PS français, les dirigeants de la Confédération européenne des syndicats, la cantatrice Barbara Hendricks et les responsables de diverses associations s’occupant de l’environnement, des migrants, de la pauvreté, etc. « Ce sont surtout ces derniers qui m’ont sollicité, soucieux d’établir avec des élus un lien qui ne se rompe pas automatiquement au lendemain de l’élection », affirme-t-il.

Lire la tribune : « Pour sauver l’Europe d’elle-même, nous croyons qu’un véritable choix existe »

« Une dizaine d’années d’immobilisme »

Espérant rassembler de futurs élus européens de gauche issus de diverses tendances, le responsable belge a, en tout cas, de l’ambition : il espère rompre avec le schéma classique d’une campagne, suivie d’une répartition des postes entre les deux grandes familles politiques, les conservateurs du PPE et les sociaux-démocrates du S&D – élargie cette fois, peut-être, aux libéraux ou aux écologistes, en raison de la progression des formations populistes et nationalistes qui vont affaiblir le camp des pro-européens.

« Il faut désormais un véritable débat de fond, afin de sortir d’une dizaine d’années d’immobilisme, qui n’ont marqué que quelques inflexions au plan social, climatique ou de la lutte contre la fraude fiscale », affirme M. Magnette. Il fixe donc une série d’objectifs sur lesquels, dit-il, les futurs dirigeants – et en tout cas celui de la Commission, qui doit obtenir l’aval du Parlement – devraient s’engager, sous peine de faire l’objet d’un veto.

Dans cette liste, il y a la neutralité carbone en 2040, une lutte vigoureuse contre le dumping social, l’éradication de la pauvreté infantile en quinze ans, une priorité absolue à la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales, la multiplication par trois du budget pour Erasmus, l’absence de poursuites garantie pour ceux qui aideraient des migrants, etc.

« Négliger ces attentes sous prétexte d’échapper aux populismes ne restaurera pas la confiance des citoyens », affirme l’élu – qui, assez paradoxalement, emmènera la liste de son parti mais entend laisser son siège à Strasbourg à son suppléant.

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