Etienne Mary a disparu depuis 2 mois et demi et sans nouvelles

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Étienne Mary, jeune étudiant toulousain, a disparu fin août après une nuit de fête avec ses amis. Malgré les investigations de la police, aucun nouvel élément ne vient contredire la piste de la disparition du corps dans un conteneur poubelle.

Un mois et rien. Pas un élément nouveau qui puisse permettre à l’instruction de progresser. Étienne Mary, 20 ans, n’a plus donné signe de vie depuis le matin du vendredi 30 août. Il se trouvait alors entre la place Jeanne d’Arc, et la rue Matabiau, au cœur de Toulouse. Sa disparition reste «mystérieuse» aux yeux de la justice mais la mort de ce jeune Toulousain ne fait guère de doute. Sauf officiellement, ce qui ne facilite pas une situation terriblement douloureuse pour ses proches et sa famille.

Dans la soirée du jeudi 29 août, Etienne profitait d’une douce nuit d’été pour s’amuser avec un groupe d’amis. La «bringue» s’est étirée jusque vers 3 heures quand, devant un fast-food de la place du Capitole, Etienne s’est séparé de ses copains, et copine, pour rentrer chez lui, derrière la gare du côté du Faubourg Bonnefoy. À pied, 20 bonnes minutes de marche. Il a descendu la rue Rémuzat et, arrivé place Jeanne d’Arc, il s’est assis au pied de la statue. Pour se reposer, récupérer. L’arrêt s‘est transformé en sieste. Profonde.

L’enquête confiée le 3 septembre à la brigade de protection des familles, à la sûreté départementale, a permis de suivre le jeune homme de la place du Capitole jusqu’à son premier arrêt. Les enregistrements des caméras de vidéosurveillance ont identifié deux personnes qui se sont arrêtées pour lui parler. Un cycliste qui n’est pas parvenu à le réveiller puis une jeune femme qui l’a sollicité. Avec suffisamment de détermination pour obtenir une réaction. L’étudiant s’est levé et a marché jusqu’à la rue Matabiau. C’est là qu’il est vu en train de monter dans un container poubelle.

Les images sont lointaines mais fiables. Surtout après, aucun témoin, aucune image d’autres caméras, celles qui balayent les bords du canal du Midi ou de l’avenue de Lyon n’ont capté la présence d’Etienne Mary.

Logiquement, il dormait toujours dans cette grosse poubelle à roulette quand l’équipes de ramassage est passée, vers 5 heures. L’heure à laquelle le téléphone portable de l’étudiant a cessé d’émettre.

À partir de cet emploi du temps, les policiers ont mené plusieurs jours de recherches à l’incinérateur du Mirail, là où les ordures sont brûlées. Un temps, parce que les éboueurs avaient expliqué qu’ils n’avaient pas vidé leur camion dans la benne principale, les policiers ont espéré retrouver le corps du disparu. Les fouilles n’ont rien donné. Trois chiens des pompiers, spécialisés dans la recherche de corps, ont été mis à contribution. Sans plus de résultat; de même qu’une entreprise privée qui s’est déplacée pour rien. Et comme l’incinérateur, qui produit beaucoup de chaleur utilisée dans une partie de la ville, n’a pas pu être arrêté, le corps a peut-être disparu.

Quel espoir reste-t-il de trouver une trace d’Etienne Mary ? L’Institut national de police scientifique de Toulouse a été sollicité pour réaliser des recherches ADN. Pour l’instant sans résultat (lire l’encadré).

Sa famille, ses proches, voudraient faire leur deuil. Mais pour la justice, et l’instruction, la disparition d’Etienne Mary reste, officiellement, «inquiétante». L’enquête, au point mort, se poursuit.


Pas le moindre ADN exploitable

Faute d’élément d’enquête qui puisse permettre de progresser, les policiers de la sûreté départementale et le parquet, puis la juge d’instruction depuis l’ouverture d’une information judiciaire début septembre, ont reporté leurs espoirs sur la police scientifique.

Des prélèvements ont été réalisés notamment dans le conteneur poubelle où l’étudiant aurait passé du temps avant le ramassage. Un travail délicat puisque les spécialistes pensaient découvrir beaucoup d’ADN. Ils n’ont en tout cas pas réussi à extraire celui du jeune homme. Les prélèvements envisagés dans la benne à ordures, le camion, qui a effectué le ramassage, ont été abandonnés, ces véhicules étant nettoyés après chaque tournée avec des détergents très puissants.

Enfin, les os qui ont été retrouvés à l’incinérateur n’ont pas permis d’identifier l’ADN d’Etienne Mary. Parce que ce n’était pas le sien. Peut-être aussi parce que la chaleur, si elle ne réduit pas en cendres un squelette, détériore suffisamment l’ADN pour le rendre inidentifiable.

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