entre raison et sentiments, le difficile exercice d’équilibriste de Félix Tshisekedi – JeuneAfrique.com

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Huit mois après son investiture, le président Félix Tshisekedi prend ses marques dans une cohabitation inédite avec son prédécesseur, Joseph Kabila. Et se sait attendu au tournant, alors que les turbulences s’intensifient dans son entourage.

La fumée blanche a tardé à s’élever à Kinshasa. Mais le gouvernement, nommé le 26 août, soit sept mois après l’investiture de Félix Tshisekedi, et « adoubé » par l’Assemblée nationale le 6 septembre, est désormais opérationnel. À l’heure de dresser le bilan de ces longs mois de négociations, un conseiller du chef de l’État a évoqué, sans masquer une certaine surprise, « les rapports très cordiaux » qu’entretiennent le nouveau président et son prédécesseur, comme le suggèrent leurs nombreuses rencontres devant les caméras et en off, depuis le mois de janvier. « Joseph Kabila a compris que si Félix Tshisekedi échouait, cela lui coûterait aussi », poursuit cet intime du chef de l’État.

Cette bonne entente ne saurait pourtant éclipser le bras de fer qui s’est disputé en coulisse pour former un gouvernement de compromis dont l’efficacité sera scrutée de près. Pendant sept mois, par le biais de leurs équipes respectives, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi ont patiemment tenté d’aplanir les divergences.

« Chacun a posé ses garde-fous », résume un membre du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition formée autour du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), de Joseph Kabila. Le rejet de la candidature à la primature du patron de la Gécamines, Albert Yuma, les ordonnances prises sur la Gécamines et sur la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) sans consulter le clan Kabila (lequel, depuis, bloque leur application), ainsi que les propos de Félix Tshisekedi qui, en visite à Washington au début d’avril, a souligné être « là pour déboulonner le système dictatorial qui était en place », ont été vus comme autant de moyens d’affirmer l’autorité du nouveau président. Qui ont inévitablement mené à des blocages, preuve que le FCC et le Cap pour le changement (Cach, la coalition de Félix Tshisekedi) continuent de s’apprivoiser et de se tester.



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JeuneAfrique

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