Entre Joaninha et les chenilles : les champs de maïs rodriguais dévastés

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Le champ d’Emmanuel Legentil est ravagé par cette chenille légionnaire.

Le champ d’Emmanuel Legentil est ravagé par cette chenille légionnaire.

Le passage de Joaninha a mis l’agriculture de Rodrigues à genou. Les champs de maïs, de melons d’eau et d’oignons ont été particulièrement affectés. Pas seulement par le cyclone, mais aussi par une chenille originaire d’Amérique latine et qui a fait son chemin jusqu’à Rodrigues, on ne sait comment et qui cause des ravages dans les champs de maïs. Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, en a fait le constat lors de sa visite dans l’île le jeudi 28 mars. 

Le commissaire Payandee et le Premier ministre discutent avec Emmanuel Legentil, agriculteur dont les maïs ont été détruits.

A Anse Quitor, le champ de melons d’eau et de pistaches de Blaize Edouard, âgé de 92 ans, plus connu comme «Ton Gayomme», fait peine à voir. Un peu plus loin, la plantation de maïs d’Emmanuel Legentil n’a pas meilleure mine. «Pa fasil ditou avek sa siklonn kinn pase la. Perdi karo may net. E ladan pa zis siklon, ena enn bebet ki pe fer ravaz pe detrir tou may. Pa pe kone kouma pou fer avek sa. Nou pe espere ki bann lotorite pou trouv enn solision, sinon may fini dan Rodrig», dit-il. 

Détruire par le feu pas la solution

Sur place, le commissaire de l’Agriculture, Richard Payandee a déclaré qu’il pense qu’il faudrait détruire les champs de maïs affectés par la chenille légionnaire en les brûlant et qu’il ne fallait pas y cultiver cette céréale avant janvier 2020. Mais des voix se sont élevées pour faire ressortir que si les champs affectés étaient détruits par le feu, la chenille se déplacerait dans d’autres plantations. 

Le champ d’Emmanuel Legentil est ravagé par cette chenille légionnaire.

Pour sa part, le Premier ministre a fait ressortir que deux entomologistes étaient arrivés dans l’île le 18 mars et ont identifié l’insecte. Un expert de la Food and Agricultural Organisation est arrivé dans l’île ce vendredi 29 mars, afin de faire des recommandations pour gérer le problème. Le ministre de l’Agro-industrie soutient qu’il est impératif de trouver le moyen de détruire ce parasite dans un délai raisonnable. Et ce, avec l’aide des experts. Il souhaite aussi que le système de contrôle de biosécurité dans les points d’entrée soit renforcé.


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Lexpress

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