Ennahdha face au puzzle parlementaire – JeuneAfrique.com

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Vainqueur des législatives, Ennahdha doit former un gouvernement qui devra obtenir la confiance d’une majorité de députés dans un hémicycle plus morcelé que jamais.

Bien que le nombre de ses députés soit passé de 68 (sur 217) lors de la précédente législature à 52 à l’issue du scrutin du 6 octobre, Ennahdha est le parti qui compte le plus d’élus au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). C’est donc à son chef, Rached Ghannouchi, que Kaïs Saïed a demandé de désigner une personnalité issue de ses rangs pour composer et diriger le nouveau gouvernement. Une partition qu’Ennahdha avait déjà jouée en 2012, en s’abritant alors derrière la troïka qu’elle avait composée avec Ettakatol et le Congrès pour la République (CPR). Mais, aujourd’hui, la formation devra faire et assumer ses choix seule.

Son Conseil consultatif en a décidé ainsi et a pris en compte les demandes des bases et des militants, qui tiennent à affirmer la capacité du parti à conduire les affaires de l’État. Une manière aussi pour certains d’entre eux de s’opposer à Rached Ghannouchi, fervent promoteur d’une stratégie du consensus et de la mise en place d’alliances partisanes.




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JeuneAfrique

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