En visite en Israël, le secrétaire d’Etat américain ne presse pas à l’annexion de territoires palestiniens

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Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, et le général Benny Gantz,le 13 mai à Jérusalem.
Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, et le général Benny Gantz,le 13 mai à Jérusalem. SEBASTIAN SCHEINER / AFP

Il est encore des diplomates qui voyagent. Portant un masque aux couleurs du drapeau américain, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo a atterri à l’aéroport de Tel-Aviv, mercredi 13 mai, pour une courte visite de neuf heures en Israël – la première d’un officiel étranger dans le pays depuis le début de l’épidémie due au coronavirus.

Bénéficiant d’une exception à l’interdiction faite à tout étranger non résident de se rendre en Israël, M. Pompeo se déplaçait dans une stricte « bulle » sanitaire. Il s’est entretenu à Jérusalem avec le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, ainsi qu’avec son futur partenaire de gouvernement, le général Benny Gantz. L’étape est symbolique, alors que les deux hommes prévoient de former leur gouvernement dès jeudi 14 mai, après trois élections législatives et plus de 500 jours de blocage politique. Cependant, l’urgence qui imposait de tels face-à-face, plutôt que des conversations sur une ligne téléphonique sécurisée, demeure mal expliquée.

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Avec M. Nétanyahou, le secrétaire d’Etat s’est entretenu de la politique de « pression maximale » américaine contre l’Iran. M. Pompeo mène campagne en faveur d’un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies, qui prolongerait un embargo sur les ventes d’armes conventionnelles à l’Iran expirant en octobre, selon les termes de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Alors que la Chine et la Russie ont toutes les chances de s’y opposer, Israël pourrait éventuellement contribuer à infléchir la position de Moscou, avec qui l’Etat hébreu entretient un dialogue constant, visant à limiter les capacités militaires de l’Iran en Syrie voisine.

« Il reste du travail à faire »

M. Pompeo a également évoqué à Jérusalem la perspective d’une annexion de territoires palestiniens en Cisjordanie occupée. Le « plan de paix » du président Donald Trump pour le Proche-Orient, révélé en janvier, l’autorise en théorie. Mais les messages adressés ces dernières semaines par l’administration américaine sont distants et contradictoires. Celle-ci paraît tout entière occupée par l’épidémie, et par la crise économique qui menace la réélection de M. Trump à la présidentielle de novembre. « Il reste du travail à faire et nous devons progresser là-dessus », a reconnu M. Pompeo mercredi.

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Dans le même temps, la chaîne israélienne 13, citant un haut officiel américain anonyme, précisait que la date du 1er juillet, à laquelle l’accord de gouvernement conclu par MM. Nétanyahou et Gantz rend l’annexion possible, n’était pas « sacrée » pour Washington : « La feuille de route israélienne n’est pas ferme selon notre point de vue, et ce n’est pas pour nous une question de vie ou de mort. »

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