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Il n’est pas nécessaire d’être soi-même candidat pour participer à une campagne électorale, même à 7 000 kilomètres de son pays. Hillary Clinton en a fait la démonstration, mardi 25 février, à Berlin, en distillant quelques messages très politiques destinés à montrer qu’elle n’a nullement l’intention de se tenir en retrait de la présidentielle américaine du 3 novembre.
La raison de son passage dans la capitale allemande était la projection du documentaire Hillary, présenté dans le cadre de la 70e Berlinale.
Accompagnée de Nanette Burstein, la réalisatrice de cette fresque de quatre heures qui sera diffusée en France sur Canal+ les 16 et 23 mars, la candidate démocrate à la présidentielle américaine de 2016 aurait pu se contenter de dire tout le bien qu’elle pense de ce film qui retrace sa longue carrière. Mais c’est davantage du présent qu’elle avait envie de discuter avec les quelques journalistes qu’elle a reçus dans les très chics salons de l’hôtel Adlon, au pied de la porte de Brandebourg et de l’ambassade américaine, où la tournée de promotion a vite pris des airs de campagne électorale.
Trois semaines après les caucus de l’Iowa, qui ont marqué le coup d’envoi de la course à l’investiture démocrate, Hillary Clinton ne cherche pas à cacher son aversion pour Bernie Sanders, qui fait la course en tête. « Personne ne l’aime, personne ne veut travailler avec lui, il n’a rien fait », confie-t-elle dans le documentaire. Depuis, elle n’a pas changé d’avis sur le sénateur du Vermont, à qui elle n’a pas pardonné de ne pas l’avoir soutenue « comme il aurait dû » après qu’elle fût officiellement investie par le Parti démocrate, en 2016.
Intarissable sur Donald Trump
Mais elle s’y engage : « S’il gagne la primaire, je le soutiendrai car n’importe quel démocrate serait meilleur que Donald Trump », assure Hillary Clinton, tout en rappelant que ce n’est pas parce que M. Sanders est aujourd’hui le favori qu’il l’emportera à l’arrivée. « La route est encore longue d’ici à la fin des primaires [début juin] », tempère-t-elle.
Si elle se refuse à dire à qui va sa préférence, Mme Clinton est en revanche intarissable sur Donald Trump, qui l’a battue il y a quatre ans et contre lequel elle n’a pas de mots trop forts. « Trump est un vrai danger pour la démocratie et pour le monde », assure-t-elle, décrivant une « personnalité autoritaire qui cherche à acquérir toujours davantage de pouvoir pour surtout ne pas avoir à en rendre compte ».
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