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Au lendemain des élections législatives et présidentielle d’octobre, la politologue tunisienne Khadija Mohsen-Finan explique pourquoi ces scrutins vont profondément bouleverser le paysage politique.
Spécialiste des transitions dans le monde arabe, l’enseignante-chercheuse à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne – entre autres – livre aussi son analyse sur les premiers pas du nouveau chef de l’État et sur les perspectives du pays.
Jeune Afrique : Peut-on considérer les scrutins d’octobre comme une nouvelle étape de la révolution tunisienne ?
Khadija Mohsen-Finan : C’est une nouvelle séquence de la transition, dont les signes étaient décelables bien avant ces élections. Avec la mise à l’écart des deux grands leaders – Béji Caïd Essebsi, qui est décédé, et Rached Ghannouchi, mis en minorité par le Conseil consultatif d’Ennahdha –, la notion de « candidat naturel » disparaît. Au-delà des hommes, aucune formation n’était durablement installée : Nidaa Tounes s’est effrité ; Ennahdha a perdu beaucoup de son électorat au fil des scrutins.
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