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« Chère première ministre, que fais-tu pour renforcer ton système immunitaire ? » « Qui va gouverner la Norvège, si tu tombes malade ? » « Qu’est-ce qui va se passer si le monde entier est contaminé par le coronavirus ? » Pendant une demi-heure, lundi 16 mars, alors que plus d’un millier de personnes ont été testées positives au coronavirus dans son pays, la première ministre norvégienne, Erna Solberg, a pris le temps de répondre aux questions des enfants, lors d’une conférence de presse, retransmise sur la chaîne publique NRK.
Vendredi 13 mars, la chef du gouvernement danois, Mette Frederiksen, avait fait la même chose, lors d’une séance un peu plus courte : trois minutes seulement, mais pendant lesquelles la première ministre danoise a réussi à répondre à une douzaine de questions, envoyées à l’avance, à l’émission pour enfants « Ultra Nyt », diffusée sur la chaîne publique DR.
En Norvège, les écoles sont fermées depuis vendredi 13 mars, au Danemark, depuis lundi matin, même si les enfants n’y vont plus depuis jeudi. Dans les deux pays, l’enseignement se poursuit à distance. Les chefs du gouvernement y font des conférences de presse quasiment journalières, pour informer la population sur l’évolution de la situation. Dans des pays particulièrement engagés dans la défense des droits des enfants, il était naturel qu’un temps de parole leur soit réservé.
« Il est normal d’avoir peur d’être contaminé »
Pour répondre aux questions des petits Norvégiens, rassemblées depuis la veille par la chaîne NRK et le journal Aftenposten Junior (gratuit depuis lundi matin), la première ministre est venue accompagnée de ses ministres de l’éducation et de la famille. Le ton est rassurant, les réponses sont détaillées et formulées avec beaucoup de pédagogie.
En introduction, Erna Solberg assure qu’il est « normal d’avoir peur d’être contaminé », tout en rappelant que « pour la plupart, le coronavirus n’est pas dangereux ». Avant d’ajouter que ce n’est pas le cas pour les personnes « atteintes d’une maladie grave et les personnes âgées », d’où les mesures de confinement, « pour les protéger ».
Les interrogations des enfants portent sur la durée de la fermeture des écoles, les activités qui leur sont interdites et les risques pour leur santé. Réponse : il vaut mieux ne pas jouer avec les copains, pour le moment, ni rendre visite aux grands-parents. Mais c’est « encore plus important de les appeler au téléphone ou sur FaceTime », observe le ministre de la famille.
« Que faire pour aider un copain ? »
A un enfant qui lui demande si elle n’a pas réagi trop tard, Erna Solberg assure que son gouvernement a suivi les recommandations des épidémiologistes − « un mot compliqué, qui désigne un spécialiste des épidémies, comme le coronavirus », précise la première ministre.
Aucun sujet n’est tabou. « Certains d’entre vous ont peut-être peur que votre papa et votre maman perdent leur emploi, mais le gouvernement va dépenser plein d’argent pour être sûr que cela n’arrive pas », affirme le ministre norvégien de la famille, Kjell Ingolf Ropstad.
Interrogée sur son état de santé, la première ministre dit qu’elle essaie de dormir dés qu’elle peut, « même si ce n’est pas toujours facile », qu’elle mange des myrtilles et se lave les mains régulièrement. A Olle-Henrik, qui se demandait qui gouvernerait la Norvège si elle était contaminée, elle répond qu’elle pourra utiliser Skype, et que si elle était « trop malade », alors le ministre de l’industrie la remplacerait.
Dernière question : « Que faire pour aider un copain dont on sait que c’est difficile pour lui à la maison ? » Le ministre de la famille recommande de parler avec un adulte et rappelle le numéro des services de protection de l’enfance.
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