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A Florence, le suspense annoncé n’aura duré que quelques heures. Lundi 21 septembre après-midi, après la fermeture des bureaux de vote, et une fois fini le dépouillement du référendum constitutionnel, qui a nettement validé la diminution du nombre de parlementaires, en Toscane comme ailleurs en Italie (66 % de oui contre 69 % au niveau national), les urnes du scrutin régional ont été ouvertes, et les opérations de comptage ont commencé. Les sondages de sortie des urnes créditaient le candidat de gauche, Eugenio Giani, d’une petite avance, mais celle-ci s’est vite accentuée, à mesure qu’arrivaient les premières totalisations. Finalement, avec 48 % des voix contre 40 % à son adversaire Susanna Ceccardi, sa victoire est si nette qu’elle en vient à surprendre les plus optimistes.
Portés par la résistance de Florence (30 points d’avance dans l’agglomération) et de bons résultats obtenus en province de Sienne, le Parti démocrate et ses alliés ont réussi à largement compenser la poussée de la Ligue dans les périphéries de la région et sur le littoral, regagnant du terrain sur la droite dans les provinces de Pise et de Livourne.
Aussitôt, les dirigeants nationaux de la formation se sont empressés de voler au secours de la victoire d’un homme dont ils critiquaient encore en coulisses, il y a quelques jours, le caractère effacé et la campagne hésitante. Depuis Rome, le secrétaire du Parti démocrate, Nicola Zingaretti, a fait part de sa « grande satisfaction » : en cas de défaite en Toscane, son avenir à la tête du parti était fortement compromis.
Bonnes surprises pour la gauche
S’il doit déplorer la perte de la région des Marches, où la coalition de droite emmenée par Francesco Acquaroli (Fratelli d’Italia, postfasciste) l’a emporté avec 12 points d’avance sur le candidat de gauche, le chef du Parti démocrate peut également se satisfaire de la tournure des événements en Campanie et dans les Pouilles, où les deux présidents sortants, Vincenzo De Luca et Michele Emiliano, ont été réélus. L’un comme l’autre ont des rapports plus que distants avec la direction nationale du parti, et ont mené une campagne très personnelle, attirant à eux une frange de l’électorat de droite et des sympathisants du Mouvement 5 étoiles.
Le plus menacé des deux, Michele Emiliano, remporte finalement une victoire confortable (46 % des voix, 9 points d’avance sur la droite), tandis que la réélection de Vincenzo De Luca en Campanie, avec un peu moins de 70 % des voix, a pris des airs de plébiscite personnel, ce que l’intéressé n’a pas manqué de souligner, estimant, par « honnêteté intellectuelle », que sa victoire « n’est ni de droite ni de gauche ».
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