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Des dizaines de milliers de manifestants se sont à nouveau massés place Tahrir, à Bagdad, pour réclamer le départ du gouvernement et critiquer l’hégémonisme de l’Iran.
Rien ne semble pouvoir entamer la détermination des Irakiens à faire tomber les têtes du pouvoir en place. Des dizaines de milliers d’Irakiens se sont à nouveau massés place Tahrir, épicentre de la capitale, vendredi 1er novembre, pour l’une des plus importantes manifestations depuis le début du mouvement de contestation, il y a un mois.
Ils défiaient à nouveau les forces de sécurité, qui ont tué plusieurs manifestants, et critiquaient l’implication de l’Iran dans les affaires du pays.
Tandis que les manifestants se massaient au niveau du square et des boulevards de la capitale, les forces de sécurité renforçaient leur niveau de sécurité sur les deux ponts menant à la « zone verte » – qui abrite les principales institutions du pays, dont le siège du gouvernement.
Au moins 100 personnes ont été tuées et 5 500 blessées en une semaine de manifestations et de violences en Irak, a fait savoir, mercredi, la Commission gouvernementale des droits de l’homme.
Le bilan comprend l’ensemble des morts depuis la reprise, jeudi, du mouvement de contestation antigouvernementale, avait précisé la Commission, ajoutant ne pas être en mesure de donner la date de chacune des morts, car elle a des difficultés à rassembler les informations. Le bilan officiel du premier épisode de contestation, du 1er au 6 octobre, est de 157 morts.
Les manifestants réclament rien de moins que « la chute du régime », ce régime dominé par les partis politiques chiites et leurs bras armés, soutenus par le voisin iranien. Et, s’ils accusent principalement les milices chiites soutenues par l’Iran d’être à l’œuvre derrière la répression, ils reprochent au gouvernement et à ses forces armées de ne rien faire pour les protéger.
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