En Grèce, les pompiers luttent contre un incendie dans le massif montagneux de Geraneia

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Des habitants observent un feu de forêt près du village de Pefkaneas, à l’ouest d’Athènes, le 20 mai 2021.

Cela fait trois jours que les soldats du feu luttent contre un incendie dans la zone d’habitat naturel protégée de Geraneia, à l’ouest d’Athènes. Il s’agit du premier incendie d’importance de l’année en Grèce, déjà qualifié d’« immense catastrophe écologique » par des experts, comme l’a écrit en « une » samedi 22 mai le journal Avghi. Aucune victime n’a été signalée pour le moment, mais une dizaine de maisons ont été endommagées et détruites.

Plus de 270 soldats du feu, appuyés par seize aéronefs étaient toujours déployés samedi, assistés de l’armée, selon les services d’incendie, qui restent prudents face à de possibles reprises du feu dans ces montagnes escarpées. Car si l’amélioration des conditions météo a permis de contrôler le front principal du feu, vendredi soir, « il subsiste plusieurs foyers actifs épars » dans le massif montagneux de Geraneia, au nord de l’isthme de Corinthe, selon les pompiers. C’est « l’un des incendies les plus importants des vingt, trente dernières années, survenu ce mois-ci, si tôt dans la saison », a déploré leur chef, Stefanos Kolokouris, sur la chaîne de télévision ANT1.

Un avion de lutte contre les incendies largue de l’eau sur les feux de forêt près du village d’Alepochori, en Grèce, le 20 mai 2021.

Oiseaux, tortues, hérissons, sangliers… carbonisés

Dès que le sinistre, parti mercredi soir des côtes du golfe de Corinthe, sera totalement maîtrisé, l’étendue des dégâts sera évaluée, a assuré la protection civile. La pinède dense et qui était jusqu’à présent préservée, a brûlé à 54 %, selon Avghi, quotidien de gauche. Par ailleurs, 6,1 % du massif appartenait à des zones protégées par le réseau Natura 2000, qui rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l’Union européenne, ayant une faune et une flore exceptionnelles.

Sur les lieux, des bénévoles d’associations de défense des animaux ont tenté dès vendredi 21, de venir au secours des animaux blessés, brûlés ou déshydratés en leur apportant les premiers soins, de l’eau et de la nourriture. D’après le collectif Caesar’s Paradise, des oiseaux, des tortues, des hérissons, des sangliers, mais aussi des chiens et des chats errants, ont été retrouvés carbonisés.

« Les flammes ont brûlé plus de 55 km2 de pinèdes », déplore Euthymios Lekkas, professeur en gestion de catastrophe environnementale à l’Université d’Athènes. Il s’est exprimé sur la chaîne publique ERT :

« C’est une immense catastrophe écologique, qui va nécessiter des travaux pour éviter des éboulements de terrains et de terribles inondations à l’automne. »

Chaque été, la Grèce est confrontée à de violents incendies de forêt, attisés par la sécheresse, les vents forts et une température dépassant souvent 30 degrés Celsius. Il peut aussi bien s’agir de feux d’origine naturelle que d’origine criminelle – en vue de spéculation immobilière –, ou dus à des négligences, en cas d’écobuages ou de feux de déchets ou de branchages dans les champs.

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Le Monde avec AFP

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