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Les officiels britanniques restent optimistes mais comme le ministre de la santé, Matt Hancock, jeudi 27 mai, appellent « à la vigilance » : le nombre de cas du variant B.1.617.2 (pour la première fois détecté en Inde) a encore doublé au Royaume-Uni en une semaine, pour atteindre désormais près de 7 000 cas répertoriés. Ces chiffres restent très modestes, pourtant la tendance est préoccupante : « Entre la moitié et les trois quarts de nouveaux cas positifs sont dus au variant B.1.617.2 », a ajouté M. Hancock, lors d’une conférence à Downing Street.
« Ce variant est en train de devenir dominant [dans le pays] », a ajouté Jenny Harries, la responsable de l’agence de la santé britannique, « il continue à progresser mais nous ne savons pas si c’est parce qu’il se propage ou si c’est parce que nous testons davantage dans les zones où il circule », ajoute prudemment la spécialiste. Il est désormais présent sur tout le territoire, y compris à Londres, mais l’épicentre des infections se situe dans le nord-ouest de l’Angleterre – le Greater Manchester – et dans une moindre mesure dans les Midlands. Des zones densément peuplées (Bolton, Blackburn ou Leicester), où une proportion importante de la population vit dans des foyers multigénérationnels, occupe des emplois de services rendant impossible le télétravail. Et nombreux sont les habitants issus du sous-continent indien : les premières personnes infectées par le variant B.1.617.2 revenaient directement d’Inde.
Dans certains endroits, la réticence au vaccin persiste
Dans ces zones, le gouvernement britannique a fait envoyer l’armée, depuis une dizaine de jours, pour aider à la vaccination accélérée des populations – « nous sommes dans une course du vaccin contre le variant », a insisté M. Hancock. La campagne vaccinale britannique continue de progresser à un très bon rythme avec désormais 24 millions de personnes complètement vaccinées (environ un tiers de la population). En outre, selon une étude de l’Office national des statistiques (ONS), les trois quarts des adultes présentent des anticorps contre le nouveau coronavirus au Royaume-Uni.
Mais dans certains endroits (Londres, par exemple), et dans certaines catégories de la population (notamment parmi les personnes noires ou d’origine asiatique), la réticence au vaccin persiste, même si l’autorité vaccinale britannique (le JCVI) a décidé début mai de limiter l’utilisation du vaccin Oxford-AstraZeneca aux plus de 40 ans, afin de rassurer sur les risques de développer de thromboses cérébrales, extrêmement rares mais à l’occurrence plus élevée chez les jeunes.
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