en Grande-Bretagne, la pression monte sur Huawei

0
87

[ad_1]

Le numéro un mondial des infrastructures télécoms pourrait-il être le grand perdant du lancement de la 5G ? En cette année où cette nouvelle technologie de téléphonie mobile doit être introduite à l’échelle mondiale, le chinois Huawei se trouve fragilisé comme jamais. Soupçonné par l’administration Trump d’espionner ou de paralyser les pays clients sous les ordres de Pékin, le géant de Shenzhen fait face à une défiance inégalée. Ainsi au Royaume-Uni où il est désormais menacé d’être exclu de ce marché stratégique.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi 5G : le lancement des enchères en France fixé à la fin septembre

Mercredi 10 juin, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, indiquait qu’il souhaitait que « le gouvernement britannique [conçoive] ses réseaux de manière à les protéger et en s’assurant que le pays dispose de réseaux 5G sécurisés », allusion à peine voilée à Huawei. La veille, le secrétaire d’Etat américain Steve Pompeo avait même proposé l’aide des Etats-Unis aux Britanniques pour des technologies alternatives à celles du géant de Shenzhen.

Un camouflet

Londres avait pourtant ouvert la porte en janvier à l’installation d’équipements Huawei pour déployer le réseau 5G, certes sur une portion limitée du réseau : pas plus de 35 %, et en aucun cas sur des parties considérées comme stratégiques. Un vrai camouflet pour l’allié américain qui n’a eu de cesse depuis de faire infléchir le 10 Downing Street, allant jusqu’à menacer de rompre les échanges de renseignements entre les deux pays dans le cadre de l’alliance Five Eyes.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Trump relance la bataille des semi-conducteurs pour contrer Huawei

Le premier ministre britannique, Boris Johnson, envisagerait désormais un détricotage progressif des installations de Huawei d’ici à 2023 ou 2024. Insuffisant pour un groupe de parlementaires conservateurs britanniques – dont l’ancien ministre de David Cameron, Iain Duncan Smith. Le 8 juin, au Telegraph, celui-ci déplorait la dépendance de son pays à l’entreprise chinoise et jugeait « insuffisantes » les mesures proposées par l’hôte du 10 Downing Street.

Confronté à cette offensive massive, Huawei tente d’éteindre les feux en prenant à témoin l’opinion publique. Ces derniers jours, il s’est acheté des espaces publicitaires dans la presse britannique afin de convaincre le gouvernement de ne pas l’exclure des futurs réseaux 5G.

Des compensations ?

Dans un communiqué, Victor Zhang, vice-président du groupe chinois, a tenu à rappeler que « Huawei a grandi au Royaume-Uni. Nous sommes ici depuis vingt ans et nous avons été partie intégrante de la construction des réseaux 3G et 4G que nous utilisons tous les jours (…). Nous sommes responsables, nous fournissons la meilleure technologie et nous nous soucions de la sécurité ».

Il vous reste 17.31% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: