en France, un confinement sûrement prolongé, avant la mise en place de tests à grande échelle

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A Bordeaux, le 16 mars.
A Bordeaux, le 16 mars. NICOLAS TUCAT / AFP

Le retour à la vie normale va devoir attendre. Dans un avis consultatif rendu mars 24 mars, le conseil scientifique sur le Covid-19 a estimé que le confinement mis en place le 17 mars pourrait durer « vraisemblablement au moins six semaines », soit jusqu’à fin avril. « Le confinement est actuellement la seule stratégie réellement opérationnelle, l’alternative d’une politique de dépistage à grande échelle et d’isolement des personnes détectées n’étant pas pour l’instant réalisable à l’échelle nationale », a fait valoir le groupe d’experts.

Cette préconisation n’a pour l’instant pas été reprise officiellement par le gouvernement, le ministre de la santé, Olivier Véran, estimant qu’il s’agissait d’une « estimation parmi d’autres ». La décision des autorités ne semble pourtant guère faire de doute. Lundi soir, le premier ministre, Edouard Philippe, avait averti que le confinement pouvait « durer encore quelques semaines ». Pour accompagner ses décisions, le gouvernement a annoncé mardi la création d’une seconde instance composé de douze experts, baptisée « comité analyse recherche expertise » (CARE), qui aura un rôle plus opérationnel.

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Dans les hôpitaux, 1 100 morts ont été enregistrés depuis le début de l’épidémie, dont 240 au cours des dernières vingt-quatre heures, a annoncé mardi soir le directeur général de santé, Jérôme Salomon. Ce bilan ne concerne toutefois que les personnes admises à l’hôpital. Or, « on sait que les décès à l’hôpital ne représentent qu’une faible part de la mortalité », a reconnu M. Salomon, alors que l’inquiétude monte notamment sur la mortalité dans les Ehpad, où les décès se multiplient. Plus de 2 500 patients Covid-19 se trouvaient en réanimation mardi, soit 20 % de plus que la veille.

Huit jours après l’instauration du confinement, il s’agit désormais pour les pouvoirs publics de déterminer les conditions nécessaires pour le lever en toute sécurité. « Lorsque la circulation du virus sera contrôlée, lorsque les hôpitaux auront pu soigner les malades, alors la question (…) de la levée du confinement pourra être abordée », a annoncé Olivier Véran mardi. Pour éviter un « rebond » de l’épidémie à ce moment-là, la France pourrait se convertir à une politique de dépistage de masse et de confinement ciblé.

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Passer « de 5 000 tests par jour à au moins 50 000 »

Jusqu’à présent jamais clairement présentée comme telle par les autorités sanitaires, l’idée est en train de s’imposer depuis la fin de semaine dernière, et la prise de position très nette en ce sens de Jean-François Delfraissy, le président du conseil scientifique sur le Covid-19. « L’objectif est clair : tester, tester, tester », a déclaré à son tour M. Véran lors des questions au gouvernement mardi, en rappelant que la France réalise actuellement « plus de 5 000 tests par jour », soit plus que la moyenne européenne selon lui.

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