En Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron choie les militaires et conforte l’opération « Barkhane »

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Discours d’Emmanuel Macron aux soldats français du camp militaire de Port-Bouët, près d’Abidjan en Cöte d’Ivoire, le 20 décembre.
Discours d’Emmanuel Macron aux soldats français du camp militaire de Port-Bouët, près d’Abidjan en Cöte d’Ivoire, le 20 décembre. LUDOVIC MARIN / AFP

A Paris, certains battent le pavé contre la réforme des retraites d’Emmanuel Macron. A Abidjan, d’autres lavent la chaussée à grandes eaux avant le passage du convoi transportant le chef de l’Etat, arrivé, vendredi 20 décembre, pour une visite de quarante-huit heures en Côte d’Ivoire. Une parenthèse pour le président de la République, alors qu’une partie des transports menace de rester bloquée, en France, durant la semaine de Noël, du fait de la mobilisation contre son projet de réforme.

Après un premier aparté avec le président ivoirien, Alassane Ouattara, le convoi se lance en direction de la base de Port-Bouët, qui jouxte l’aéroport, où sont stationnées les Forces françaises de Côte d’Ivoire (FFCI). Un lieu qui a connu les heures de braises de la crise ivoirienne, entre 2002 et 2011, qui coûta la vie à 27 soldats de l’opération Licorne. « Aujourd’hui la Côte d’Ivoire a renoué avec la paix et la stabilité », souligne le président français, « un trésor fragile ». Dimanche, il est attendu à Bouaké, au centre du pays, pour rendre hommage à neuf d’entre eux, tués dans un bombardement de l’armée ivoirienne loin d’avoir livré tous ses mystères.

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Pas de tumulte, ici. La grande muette n’est qu’ordre et discipline. Emmanuel Macron sacrifie pour la troisième année consécutive à la tradition du réveillon en compagnie des troupes françaises stationnées à l’étranger, après le Niger en 2017 et le Tchad en 2018. « S’il est des rituels que j’apprécie plus que tout, chaque année, c’est bien celui-ci », assure le locataire de l’Elysée aux 900 militaires présents sous les tentes installées pour l’occasion.

Emmanuel Macron au dîner de Noêl avec des soldats français, au camp de Port-Bouët, près d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, le 20 décembre.
Emmanuel Macron au dîner de Noêl avec des soldats français, au camp de Port-Bouët, près d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, le 20 décembre. LUDOVIC MARIN / AFP

Une pension pour les militaires, pas une retraite

Le chef cuisinier de la présidence, Guillaume Gomez, a acheminé les repas depuis Paris. Pâté en croûte au foie gras en entrée, puis volaille des Landes aux morilles, avant de finir par le plateau de fromages, l’« intense chocolat » et des clémentines corses. Mais ce n’est pas le seul bienfait que le chef de l’Etat a apporté dans ses bagages.

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Emmanuel Macron évoque de lui-même la question des retraites. Il loue d’abord « cette condition militaire, dont nous ne devons jamais oublier dans ce qu’elle emporte d’unique (…), dans ce que vous devez à la nation et ce que la nation vous doit ». Puis précise son propos : « Quand on est militaire, on ne touche pas la retraite, on a une pension. C’est différent, tout est différent. » Comprendre : ces derniers pourront continuer à arrêter de travailler plus tôt que la moyenne. « Un message de réassurance, souligne-t-on dans l’entourage de M. Macron. Il y a une inquiétude constante et latente des militaires à ce sujet. »

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