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Pékin veut transformer cette ville de 12 millions d’habitants en capitale de la high-tech. Une ambition qui ne laisse pas l’ex-colonie britannique indifférente.
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Shenzhen qui rit, Hongkong qui pleure. Alors que cette dernière est plongée au cœur d’une crise existentielle sans précédent, sa voisine, située en Chine continentale, juste de l’autre côté de la frontière, voit au contraire l’avenir en rose. Le dimanche 18 août, au moment même où plus d’un million et demi de Hongkongais manifestaient à nouveau contre le gouvernement local et contre Pékin, les autorités chinoises rendaient publique une décision prise par le comité central du Parti communiste chinois le 24 juillet : Shenzhen allait devenir « une zone pilote de démonstration du socialisme à la chinoise ». Certes, l’expression ne fait pas rêver. Sans doute à dessein. Car, à bien y regarder, il s’agit ni plus ni moins que de faire de Shenzhen le nouveau laboratoire du capitalisme à la chinoise.
Le calendrier est ambitieux : dès 2025, Shenzhen doit figurer parmi les villes les plus importantes au monde « pour la force de son économie et la qualité de son développement ». Et, dix ans plus tard, cette ville de 12 millions d’habitants doit devenir un « modèle national de développement de haute qualité et un centre d’innovation et d’entrepreneuriat reconnu mondialement ».
Pépites technologiques
En 1978, Deng Xiaoping avait choisi ce petit village de pêcheurs pour incarner l’ouverture du pays sur le monde. Le succès a dépassé ses espérances. Quarante ans plus tard, Shenzhen abrite quelques pépites technologiques comme le géant des équipements de télécoms Huawei, le leader mondial des drones civils DJI et le champion de l’Internet Tencent, dont l’application de messagerie Wechat est la plus populaire de Chine. Il s’agit désormais d’aller plus loin, notamment en faisant de cette capitale du high-tech chinois un « nouveau type de centre financier mondial ». Afin de faciliter « l’internationalisation du yuan », qui ne représente que 4 % des transactions mondiales de devises, alors que la Chine produit environ 15 % du PIB mondial, Shenzhen devra « assouplir les restrictions sur les flux de capitaux à titre expérimental ».
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