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Le chef de l’Etat français a appelé Pékin à ouvrir davantage son économie, lundi, à Shanghai.
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Montrer les muscles, mais sans offenser son hôte. C’est la délicate ligne de crête que tente de tenir Emmanuel Macron pour sa seconde visite officielle en Chine, débutée lundi 4 novembre à Shanghai et qui doit se terminer mercredi à Pékin. Si sa première venue, en janvier 2018, avait été à forte dominante diplomatique, celle-ci se veut davantage économique, alors que la rivalité commerciale avec les Etats-Unis bouscule les équilibres mondiaux.
Le président français était invité par son homologue chinois Xi Jinping à inaugurer, mardi 5 novembre, la deuxième foire des importations de Shanghai, conçue pour vanter l’ouverture du pays aux entreprises étrangères, alors que Pékin est régulièrement accusé de verrouiller l’accès à son marché. Il a appelé la Chine à ne pas se laisser aller à « la loi du plus fort ». « La guerre commerciale ne fait que des perdants », a-t-il assuré, disant sa conviction que « viser l’autarcie n’est bon pour personne ». Une pierre dans le jardin de l’américain Donald Trump, dont le slogan « America First » est devenu l’emblème de la crise du multilatéralisme mondial.
Mais, a ajouté M. Macron, il faut que cette coopération se fasse à armes égales. Le président français a notamment plaidé pour que les entreprises étrangères bénéficient en Chine d’un « traitement égal dans l’accès aux subventions et aux marchés publics » et disposent de « voies de recours » en matière juridique. Il a également appelé au « respect de la propriété intellectuelle sans laquelle il n’y a plus d’innovations », un défi toujours quotidien pour les groupes désirant s’implanter en Chine. Il a enfin plaidé pour que les discussions sur un accord sur les investissements entre la Chine et l’Union européenne aboutissent en 2020.
« Plus on joue en Européens, plus on a des résultats »
La veille, devant un parterre de patrons français et allemands réunis dans un grand hôtel de Shanghai, Emmanuel Macron avait également appelé les Européens à jouer groupés face à la Chine plutôt qu’à tenter leur chance chacun de leur côté. « Il y a des agendas nationaux (…) mais plus on joue en franco-allemand et surtout en Européens, plus on a de la crédibilité et des résultats. (…) Notre capacité à travailler ensemble est décisive », a vanté le chef de l’Etat. Pour illustrer son propos, le président français avait invité le commissaire européen Phil Hogan et la ministre allemande de l’éducation Anja Karliczek à l’accompagner lors de sa visite.
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