en Bourse, la vigilance est de mise pour les épargnants

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Le report du Brexit permet aux investisseurs d’entrevoir un divorce plus ordonné. Mais en cas de sortie, les actions britanniques ne seront plus éligibles au PEA.

Par Marjorie Cessac Publié aujourd’hui à 06h00

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Face aux incertitudes sur les conditions du Brexit, les professionnels de la finance ne sauraient que trop recommander aux particuliers investis sur le marché anglais la prudence.
Face aux incertitudes sur les conditions du Brexit, les professionnels de la finance ne sauraient que trop recommander aux particuliers investis sur le marché anglais la prudence. TOLGA AKMEN / AFP

Report au pas ? Le feuilleton autour du Brexit a connu cette semaine plusieurs rebondissements. Après avoir rejeté l’accord obtenu à Bruxelles par Theresa May, la première ministre britannique, les députés du Royaume-Uni ont écarté de justesse le scénario d’une sortie de l’Union européenne. Rien cependant n’est définitivement réglé, ce qui place les boursiers dans l’incertitude, une situation qu’ils détestent.

Pour le moment, la Grande-Bretagne n’a pas obtenu de délai supplémentaire pour organiser sa sortie. Un laps de temps supplémentaire aurait été « perçu comme un facteur augmentant la probabilité d’une sortie organisée, trois mois éventuels de négociation en plus », explique William De Vijlder, chef économiste chez BNP Paribas. A cette perspective, moins dramatique qu’une sortie sans accord, la livre sterling avait d’ailleurs repris de la hauteur ces dernières semaines face à l’euro pour renouer avec des plus hauts jamais vus depuis l’été 2017 (près de 1 % le 28 février, à 0,58 livre pour 1 euro).

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La Bourse de Londres avait pour sa part anticipé un report avant les derniers votes du Parlement britannique. Une stabilisation qui pourrait inciter les épargnants à s’intéresser aux valeurs britanniques ? Si un report était définitivement acté, « nous devrions aller vers une vision plus constructive, selon Patrice Gautry, chef économiste chez UBP, la livre devrait continuer de progresser et les flux d’investissement de se reprendre, notamment sur les valeurs plus domestiques ». A son avis, des sociétés telles qu’Experian, Just Do It, Pearson, Smiths Group ou encore Aviva, tirant leurs revenus de l’économie locale, devraient bénéficier d’une reprise de l’activité en cas de sortie de crise.

Scruter les mouvements de la devise

Les moins téméraires préféreront les valeurs britanniques plus internationales – les Rio Tinto, BHP Billiton, Diageo, Compass, WPP et consorts – qui, en cas de nouvelle dépréciation de la livre, verront toujours mécaniquement leurs résultats s’améliorer.

La brutalité du choc économique pourrait être comparable à celle de la récession de 2008-2009

Reste à savoir, si un délai est obtenu à l’arraché, quelle sera sa durée. « Si le délai est de trois mois, nous aurons davantage de visibilité d’ici à mai-juin, résume Tangi Le Liboux, stratège actions chez Aurel BGC. Dans l’immédiat, il est trop tôt pour s’affoler, il n’y a pas d’élément moteur sur les marchés car personne ne sait trop quoi penser. Face à un risque politique, il ne sert à rien de vendre tout de suite. »

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