En Belgique, les émissaires du roi réunissent les partis ennemis pour sortir de la crise

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Depuis les élections législatives du 26 mai, le royaume n’a pas de gouvernement fédéral.

Par Publié aujourd’hui à 11h51

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Le libéral francophone Didier Reynders (à droite) et le socialiste flamand Johan Vande Lanotte (à gauche), les « informateurs » (émissaires) nommé par le roi Philippe pour pour tenter de former un gouvernement fédéral en Belgique. Lors d’une conférence de presse au Palais de Laeken, le 6 juin 2019.
Le libéral francophone Didier Reynders (à droite) et le socialiste flamand Johan Vande Lanotte (à gauche), les « informateurs » (émissaires) nommé par le roi Philippe pour pour tenter de former un gouvernement fédéral en Belgique. Lors d’une conférence de presse au Palais de Laeken, le 6 juin 2019. NICOLAS MAETERLINCK / AFP

Cinq rapports intermédiaires et un optimisme plus que mesuré quant à leurs chances d’aboutir : les « informateurs » (émissaires) désignés par le roi Philippe pour tenter d’ébaucher les contours d’un gouvernement fédéral ne sont pas au bout de leur peine.

Lundi 29 juillet, le chef de l’Etat belge a prolongé leur mission jusqu’en septembre. Le libéral francophone Didier Reynders et le socialiste flamand Johan Vande Lanotte ont commencé celle-ci le 30 mai, trois jours après les élections fédérales et régionales.

Lire aussi : La Belgique voit le triomphe de la droite flamande extrémiste aux élections européennes 2019

Avant une visite au Palais de Laeken et une conférence de presse, les deux responsables avaient, pour la première fois, réuni sept partis dimanche soir : socialistes et libéraux des deux communautés, n ationalistes, chrétiens-démocrates et écologistes flamands se sont quittés au bout de deux heures, sans prendre d’autre décision que de poursuivre leurs discussions.

Cinq partis au moins pour former une coalition

La longueur inédite de la tâche « exploratoire » confiée à MM. Reynders et Vande Lanotte est à la mesure des difficultés nées des scrutins du 26 mai, marqués par la progression de l’extrême droite en Flandre, de l’extrême gauche en Wallonie et le recul généralisé des grandes formations traditionnelles. Le tout ayant entraîné une fragmentation de la représentation qui obligera à trouver cinq partis au moins pour former une coalition.

Les nationalistes conservateurs flamands entendent imposer leur programme de réformes institutionnelles.

Les nationalistes conservateurs flamands (N-VA, Alliance néoflamande), qui ont pour la première fois participé à une expérience gouvernementale entre 2014 et 2019, ont eux aussi perdu des plumes (25 sièges de députés, soit 8 de moins), mais restent la première formation de leur région et du royaume.

Le parti dirigé par Bart De Wever entend bien, dès lors, revenir au pouvoir et tenter d’imposer son programme de réformes institutionnelles, avec le transfert de nouvelles compétences vers les régions – la N-VA dirigera aussi la Flandre – et l’ébauche d’un système dit « confédéral », réduisant l’Etat central à la portion congrue.

Le leader des nationalistes flamands, Bart De Weve, après le scrutin du 26 mai 2019.
Le leader des nationalistes flamands, Bart De Weve, après le scrutin du 26 mai 2019. DIRK WAEM / AFP

Mais pour réaliser ce programme, il faudrait former un gouvernement disposant d’une majorité des deux tiers à la Chambre des députés et, de toute manière, les partis francophones refusent de s’engager dans une nouvelle réforme des institutions.

L’un d’eux, Ecolo, a même rejeté, dimanche 28 juillet, l’invitation des deux « informateurs » qui tentaient de réunir toutes les formations susceptibles de participer à une majorité. Les Verts francophones refusent de s’asseoir à la même table qu’un parti nationaliste qui a causé des dégâts sociaux et a tenu un discours inacceptable sur la migration, a indiqué Jean-Marc Nollet, président d’Ecolo.

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