en Autriche, un plébiscite pour le chancelier Sebastian Kurz

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Les conservateurs du jeune Sebastian Kurz enregistrent un score historiquement élevé.

Par Publié aujourd’hui à 13h51, mis à jour à 13h54

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Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, à Vienne, le 26 mai.
Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, à Vienne, le 26 mai. LEONHARD FOEGER / REUTERS

Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a retrouvé le sourire, au moins temporairement, alors qu’il est dans une situation très délicate sur la scène politique intérieure après l’éclatement de sa coalition avec l’extrême droite. Sa formation, le Parti populaire d’Autriche (ÖVP), a attiré dimanche 26 mai 35,4 % des voix, un score qualifié d’« historique » par le chancelier à l’issue du scrutin européen.

« C’est le meilleur résultat jamais obtenu lors d’une élection européenne en Autriche », s’est réjoui le plus jeune chef de gouvernement au pouvoir dans l’UE. La participation, à 50,62 %, est en hausse de 5,23 points par rapport au scrutin organisé il y a cinq ans. Le chancelier, âgé 32 ans, s’en trouve conforté politiquement au sein de sa famille politique, le Parti populaire européen (PPE), notamment face à la chancelière allemande, Angela Merkel.

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Cependant, ce résultat survient alors que la coalition que M. Kurz avait formé en décembre 2017 avec l’extrême droite (Parti autrichien de la liberté, FPÖ) – après avoir provoqué des législatives anticipées en vue d’écourter les jours du gouvernement formé avec les sociaux-démocrates (SPÖ) – a volé en éclats, le 20 mai, après la démission du vice-chancelier, Heinz-Christian Strache, tombé dans un guet-apens. En juillet 2017, trois mois avant la tenue des législatives, ce tribun a été filmé en train de proposer à une femme se faisant passer pour la nièce d’un oligarque russe des marchés publics, en échange d’un financement occulte de sa formation politique.

Sebastian Kurz a limogé dans la foulée le très controversé ministre FPÖ de l’intérieur, Herbert Kickl, ce qui a provoqué le départ de tous les ministres nommés par le FPÖ, à l’exception de la titulaire du portefeuille des affaires étrangères, proche de Vladimir Poutine, Karin Kneissl. M. Kurz a convoqué des élections anticipées, qui doivent avoir lieu en septembre.

« Base électorale très large »

Le chef du gouvernement devait aussi faire face à une motion de censure, lundi 27 mai, déposée au Parlement par le parti d’opposition Jetzt (écologiste), motion dont l’issue est très incertaine. Les sociaux-démocrates ne veulent pas que le chancelier reste encore trois mois à son poste à la tête d’un gouvernement où les conservateurs ont vu leurs prérogatives renforcées et où des ministres techniques ont été nommés à la tête des ministères détenus auparavant par le FPÖ. L’extrême droite n’a pas encore dit si elle comptait joindre ses voix à celles de la gauche et des écologistes.

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