En Argentine, le péronisme vainqueur de la présidentielle dès le premier tour

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Sur 97 % des bulletins dépouillés dimanche soir, Alberto Fernandez et sa candidate à la vice-présidence, Cristina Fernandez de Kirchner, réunissent 48 % des voix face au président sortant Mauricio Macri.

Par Publié aujourd’hui à 05h57, mis à jour à 06h36

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Sur 97 % des bulletins dépouillés dimanche, Alberto Fernandez et sa candidate à la vice-présidence, Cristina Kirchner réunissent 48 % des voix.
Sur 97 % des bulletins dépouillés dimanche, Alberto Fernandez et sa candidate à la vice-présidence, Cristina Kirchner réunissent 48 % des voix. ALEJANDRO PAGNI / AFP

« Nous allons construire l’Argentine égalitaire et solidaire dont nous avons rêvé ! » Dans son QG rempli de militants galvanisés par la victoire de leur camp, Alberto Fernandez, 60 ans, peine à contenir son émotion. Le candidat de l’opposition a réussi son pari, dimanche 27 octobre, en remportant l’élection présidentielle de l’Argentine dès le premier tour.

Sur 97 % des bulletins dépouillés dimanche soir, Alberto Fernandez et sa candidate à la vice-présidence, Cristina Fernandez de Kirchner (présidente de 2007 à 2015) réunissent 48 % des voix. Un score suffisant pour se passer de second tour, puisqu’en Argentine il suffit qu’un candidat obtienne 45 % des voix pour être élu.

Mauricio Macri, le président de centre droit qui briguait un second mandat, réunit 40,5 % des suffrages, au moins sept points de plus que son score obtenu le 11 août, lors des primaires obligatoires pour tous les partis – un scrutin qui faisait office de sondage grandeur nature.

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Malgré un écart moins important que ce que le camp de M. Fernandez avait espéré, des dizaines de milliers des personnes jubilaient et scandaient « Nous allons revenir ! » dimanche, près du QG du candidat péroniste. « J’ai perdu beaucoup de pouvoir d’achat ces dernières années. J’ai voté pour Alberto Fernandez parce que je veux que les choses changent », explique Antonieta Cavalieri, retraitée de 73 ans.

Grave crise économique et sociale

« Ce qui explique cette victoire, c’est d’abord le très mauvais bilan économique du gouvernement Macri », analyse Miguel de Luca, professeur de sciences politiques à l’Université de Buenos Aires. Mauricio Macri, qui promettait, à son arrivée au pouvoir en 2015, de réduire la pauvreté et l’inflation, a considérablement échoué.

Le pays traverse depuis plus d’un an une grave crise économique et sociale : 35 % des Argentins vivent sous le seuil de pauvreté, le taux de chômage est à son plus haut niveau depuis 2006, et l’inflation explose.

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« Avec le gouvernement Macri, nous avions perdu tout espoir d’étudier dans de bonnes conditions. Les coupes dans le budget de l’éducation publique et de la recherche scientifique ont été terribles », dénonce Martina Romero, étudiante de 18 ans venue soutenir le Frente de Todos (le Front de Tous), la coalition menée par Alberto Fernandez.

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