Emmanuel Macron va rencontrer l’opposante biélorusse Svetlana Tsikhanovskaïa

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Le président de la République, Emmanuel Macron, et la chef de file de l’opposition biélorusse, Svetlana Tsikhanovskaïa, doivent se rencontrer le 29 septembre, à Vilnius en Lituanie.

Le président de la République, Emmanuel Macron, doit rencontrer dans la matinée du mardi 29 septembre, à Vilnius, en Lituanie, la Biélorusse Svetlana Tsikhanovskaïa. Le Français sera le premier dirigeant occidental de haut rang à s’entretenir avec la chef de file de l’opposition depuis l’éclatement des troubles post-électoraux en Biélorussie.

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La candidate du front uni de l’opposition à l’élection présidentielle du 9 août s’est réfugiée le mois dernier en Lituanie, pays où Emmanuel Macron a entamé une visite dans le cadre d’une tournée dans les pays baltes.

Un « médiateur »

Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, le Français a fait valoir que le dirigeant biélorusse, Alexandre Loukachenko, réélu dans des conditions contestées, devait accepter la logique de la démocratie et quitter le pouvoir.

L’Union européenne et les Etats-Unis refusent de reconnaître sa réélection, jugée frauduleuse, qui a déclenché des manifestations sans précédent, sévèrement réprimées. M. Loukachenko bénéficie du soutien de son homologue russe, Vladimir Poutine.

Lundi, dans un entretien à l’Agence France-Presse, Svetlana Tsikhanovskaïa a demandé au président français qu’il soit un médiateur pour résoudre la crise politique dans son pays.

« Nous avons terriblement besoin d’une médiation pour éviter que plus de sang ne soit versé. M. Macron pourrait être ce médiateur, avec les leaders d’autres pays. Il pourrait être capable d’influencer M. Poutine, avec lequel il a de bonnes relations. »

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La Lituanie, qui, avec les deux autres Etats baltes, a lancé une procédure de sanctions contre des personnalités biélorusses, attend sur ce dossier l’appui du président français. Paris plaide pour une transition pacifique prenant en compte la volonté de la population, « en évitant le risque d’une plus grande répression, voire d’une intervention de la Russie », selon l’Elysée.

M. Macron, premier président français à se rendre dans la région depuis Jacques Chirac en 2001, est arrivé lundi après-midi à Vilnius, où il doit séjourner jusqu’à mardi après-midi, avant de se rendre en Lettonie.

Le Monde avec AFP et Reuters

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