Emmanuel Macron examine l’éventuelle nomination de Thierry Breton à la Commission

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Le chef de l’Etat est sous pression pour trouver un remplaçant à Sylvie Goulard, dont la candidature a été rejetée par les députés européens, pour être commissaire au marché intérieur.

Par Publié aujourd’hui à 13h52, mis à jour à 15h16

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Voilà deux semaines que le Parlement européen a retoqué la candidature de Sylvie Goulard, et la France n’a toujours pas arrêté son choix sur celui ou celle qui sera commissaire au marché intérieur. Le président Emmanuel Macron a une exigence à laquelle Ursula von der Leyen, la future présidente de la Commission, semble prête à accéder : garder le portefeuille tel qu’il avait été conçu pour son éphémère ministre des armées. Celui-ci couvre un très vaste champ, du marché intérieur à la défense, en passant par l’espace et la politique industrielle, ou encore le numérique et la culture, et assure à la France une sphère d’influence inédite à Bruxelles.

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Dans ce contexte, l’Elysée cherche donc la perle rare qui doit allier compétence technique, connaissance des institutions européennes, expérience politique et un CV dénué de tout conflit d’intérêts potentiel. Au-delà des hésitations auxquelles Emmanuel Macron a habitué ses collaborateurs lorsqu’il s’agit de nominations, le vivier est limité.

Aujourd’hui, c’est Thierry Breton qui, à défaut de combattants, tient la corde. Le patron d’Atos, comme l’a indiqué Le Canard enchaîné, aurait les faveurs de l’Elysée. L’ancien ministre des finances de Jacques Chirac présente l’avantage de maîtriser une grande partie des sujets qu’il aurait à traiter s’il devenait commissaire. Il peut aussi se targuer d’avoir une expérience politique. Ce qui lui sera utile pour emporter l’adhésion des eurodéputés et, à plus long terme, pour négocier ses textes avec un Parlement européen très fragmenté et sans majorité politique stable.

Des garanties en matière de conflits d’intérêts exigées

M. Breton connaît Emmanuel Macron, qu’il a aidé durant sa campagne. Pour certains, dans l’entourage du président, il faudrait que l’ancien homme politique de droite s’engage un peu plus, en adhérant au parti présidentiel, La République en marche. Et, dans l’entourage d’Ursula von der Leyen, même si on ne le dit pas explicitement, on verrait d’un bon œil l’arrivée à Bruxelles de M. Breton. Pour remplacer Mme Goulard, « il faudrait un profil qui connaisse bien le numérique et soit passé par des grandes entreprises », y fait-on savoir. Une fiche de poste sur mesure pour le patron d’Atos…

D’autant que l’ancienne ministre de la défense d’Angela Merkel, qui avait fait de la parité un marqueur de sa Commission, est désormais prête à faire preuve de souplesse sur ce sujet. Au-delà du cas français, elle doit en effet nommer deux autres commissaires, hongrois et roumain, dont les eurodéputés n’ont pas non plus voulu.

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