Elizabeth Warren renonce sans se ranger derrière Bernie Sanders

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Elizabeth Warren s’adresse aux médias devant chez elle, à Cambridge (Massachusetts), le 5 mars.
Elizabeth Warren s’adresse aux médias devant chez elle, à Cambridge (Massachusetts), le 5 mars. STEVEN SENNE / AP

Elizabeth Warren ne sera pas la première femme élue présidente des Etats-Unis. La sénatrice du Massachusetts, après une série de résultats très décevants, y compris dans son propre Etat, a décidé de renoncer jeudi 5 mars à la course à l’investiture démocrate. Le plafond de verre, contre lequel Hillary Clinton s’était heurtée en 2016, va tenir encore une élection présidentielle.

Il en a coûté à la sénatrice de reconnaître qu’elle ne serait pas capable de tenir cet engagement. « L’une des choses les plus difficiles de tout cela est ce qu’il va advenir de toutes ces “pinky promises” (“promis, juré”) » promesses faites, auriculaires liés, avec ses plus jeunes supportrices, a-t-elle dit, très émue. « Toutes ces petites filles vont devoir attendre encore quatre ans, ça va être dur », a ajouté Elizabeth Warren.

Après des débuts difficiles liés à une controverse sur ses origines en partie amérindiennes, la campagne d’Elizabeth Warren avait trouvé sa vitesse de croisière grâce à un programme charpenté qu’elle avait réussi à traduire en courts slogans. « J’ai un plan pour ça », pouvait-elle répondre pour chaque dossier. Elle plaidait en faveur de « grands changements structurels », dont sa taxe sur les grosses fortunes qui prévoyait de prélever deux centimes sur chaque dollar au-delà de 50 millions de dollars (environ 45 millions d’euros), afin de financer de généreux programmes sociaux.

Ephémère favorite

Au début du mois d’octobre, sa progression dans les intentions de vote, étayée par une capacité avérée de collecter les dons de campagne, en avait fait une éphémère favorite, d’autant que son rival à gauche, Bernie Sanders, était affaibli par une attaque cardiaque. Les tergiversations de la sénatrice à propos du financement d’un programme de protection santé universel ont cependant terni sa crédibilité, pour le plus grand profit du sénateur du Vermont.

L’ambition d’Elizabeth Warren était de tirer le plus possible à gauche les démocrates, sans aller jusqu’à se présenter comme une « démocrate socialiste », l’étiquette revendiquée par Bernie Sanders qui n’est pas membre du parti dont il brigue l’investiture. La sénatrice a cependant été prise en étau entre la résilience de ce dernier et l’improbable come-back de l’ancien vice-président, Joe Biden, qui défend des positions plus modérées.

Elle s’est maintenue après une première alerte dans le New Hampshire, le 10 février, espérant devenir une candidate de compromis pour le cas où aucun candidat n’obtiendrait la majorité des délégués nécessaires pour être désigné. Après y avoir rechigné, elle a attaqué Bernie Sanders dans les derniers jours de sa campagne. C’est « un sénateur qui a de bonnes idées mais dont les trente années d’expérience montrent qu’il réclame constamment des choses qu’il ne parvient pas à obtenir, et qui s’oppose toujours à des choses qu’il ne parvient pas à arrêter », a-t-elle assuré lors d’un meeting à Houston, au Texas.

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