Education: taux d’échec de plus de 50 % attendu avec les 5 «credits» obligatoires

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Seuls 15-20 % des élèves des collèges privés pourront franchir le cap jusqu’en HSC avec un tel critère, avance Munsoo Kurrimbaccus, membre exécutif de l’UPSEE.

Seuls 15-20 % des élèves des collèges privés pourront franchir le cap jusqu’en HSC avec un tel critère, avance Munsoo Kurrimbaccus, membre exécutif de l’UPSEE.

Combien d’élèves pourront accéder au Higher School Certificate (HSC) l’année prochaine ? Cette question préoccupe le milieu secondaire. Car c’est en février 2020 que le critère des cinq credits récoltés lors des examens du School Certificate (SC) sera appliqué comme condition sine qua non pour continuer sa scolarité. Une mesure qui fait trembler enseignants et élèves. Quelles solutions pour les recalés ? 

En se basant sur des informations glanées auprès du ministère de l’Éducation, autour de 50 % d’élèves qui ont pris part à la dernière édition du SC n’ont pu obtenir un credit, soit plus de 50 points, dans au moins cinq matières. S’ils ont pu quand même monter en HSC, la donne va changer lors de la prochaine rentrée. 

Dans les collèges d’État, l’inquiétude est bien réelle, sachant que les élèves qui ne satisferont pas les critères demandés devront refaire le SC. Cela, entièrement à leurs frais, sans aucune subvention de l’État. Leurs parents devront alors débourser la somme de Rs 12 000. Et quant à ceux qui en sont déjà à leur seconde tentative, mais sans les cinq credits, ils devront abandonner le collège, soit pour trouver un boulot soit pour essayer de nouveau. Mais cette fois-ci, dans une école privée et payante. 

«Selon nos estimations et en analysant la performance des élèves les années précédentes, les établissements d’État régionaux devraient connaître un taux de réussite de 30-35 % uniquement. Ce ne sera vraiment pas évident pour les élèves», avance Ally Yearoo, membre exécutif de l’Education Officers Union. Si Soondress Sawmynaden, le président de l’Association des recteurs, dit espérer que les collégiens s’y sont préparés et feront plus d’efforts, au niveau des collèges privés, on n’y croit pas du tout. 

Collèges privés perdants

«Les grands perdants de cette mesure seront les élèves des collèges privés car nous savons qu’ils sont d’un niveau bien plus faible. Pendant des années, ces établissements ont rendu service en absorbant ces low achievers alors que les meilleurs élèves choisissent toujours les collèges d’État et les établissements de l’éducation catholique», martèle, pour sa part, Munsoo Kurrimbaccus, membre exécutif de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE). 

Il avance qu’uniquement 15-20 % des élèves des collèges privés pourront franchir le cap jusqu’en HSC. Ce qui correspondrait alors à un taux d’échec de 80 %. N’est-ce-pas exagéré ? Non, souligne le syndicaliste, il s’agit plutôt d’un constat réaliste. Constat qui agace Munsoo Kurrimbaccus, car, dit-il, aucune des demandes par les collèges privés n’a été prise en considération par l’Éducation. À l’instar des Support Teachers dans le but d’assurer un enseignement plus adapté.

Les polytechniques à la rescousse

Quelles sont les options qui s’offrent aux élèves qui n’ont pu monter en HSC ? Si les enseignants parlent de flou, le ministère de l’Éducation se veut rassurant. «Ces élèves seront canalisés vers les polytechniques», indique-t-on. Sollicité par «l’express», le Chief Executive Officer de Polytechnic Mauritius, Yamal Matabudul, confirme que l’institution travaille sur de multiples possibilités pour les collégiens qui n’ont pu réunir les cinq «credits». 

«Ces élèves n’ont pas besoin de terminer le cycle académique du secondaire pour intégrer les polytechniques. Ils peuvent le faire avec trois ou quatre «credits». Cela ne veut absolument pas dire qu’ils ne pourront pas bien faire dans certaines filières, telles que le tourisme, la santé ou encore l’informatique», dit-il. De continuer que tout en suivant une formation professionnelle et gravir les échelons, les étudiants auront aussi l’occasion de poursuivre dans l’enseignement supérieur. 

Des accords, d’ailleurs, ont été signés avec des universités étrangères, dont, de la Malaisie, et d’autres formations seront lancées. À l’instar de cours dans la cybersécurité, la «game technology» ou encore l’animation. «Toutes ces formations seront ouvertes aux élèves», avance Yamal Matabudul.


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