[Editorial] Retrouvez l’édito de Jacques Tillier dans le JIR de demain

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Comme chaque samedi, Jacques Tillier nous offre un édito dans le Journal de l’île. Cette semaine, il est intitulé “un dimanche à Bamako”. En attendant l’édition de demain, en voici un avant-goût :

Avant de détendre celles et ceux, décalqués par Leroy, qui sèchent une fois encore sur la corde à linge, toutes et tous coupables de l’ignominie, du scandale sanitaire qui fait que dans un département français de très pauvres gens, pour la plupart lourdement handicapés, ont trouvé refuge dans “des pensions de famille marrons” comme l’a écrit l’ARS dans une liste que je vous ai publiée la semaine dernière… Avant de patauger dans la pisse, la merde, les couches culottes posées la veille sur de vieilles fesses ratatinées, dans la détresse humaine, le manque de soin de ces laissés pour compte de la République, abandonnés par l’État, par leurs familles aussi et bien évidemment par les autorités juridiques qui délivrent notamment leurs tutelles…Vous me permettrez d’ouvrir le bal avec ce qui fait depuis quelques jours l’actualité, qui vient de mettre plus ou moins sur la touche le Covid-19 et plutôt dans l’embarras Christophe Castaner qui s’est visiblement trompé de cible.

 

Il aura fallu qu’un cow-boy digne représentant de ceux qui ont massacré, exterminé des tribus entières d’Indiens, écrabouille à mort le larynx d’un Noir américain pour que ce meurtre et ce meurtrier viennent éclabousser en France pandores et perdreaux, flics et gendarmes. De même que tous les soirs, sur le coup de 20h, les soignants sont à juste titre applaudis, j’ai le souvenir qu’il n’y a pas si longtemps encore, pandores et perdreaux étaient applaudis, encensés, congratulés, couverts de fleurs et de mots d’amour. Aujourd’hui, on leur pisse joyeusement dessus parce que de sinistres cons, aiguillonnés par des politicards extrémistes pour la plupart, de droite et de gauche, transfèrent la scène de ce meurtre américain, établissent une similitude  avec l’affaire Traoré, un jeune garçon décédé dans les locaux d’une brigade de gendarmerie dans des conditions toujours pas élucidées, sous le prétexte que policiers et gendarmes seraient eux aussi forcément racistes, obligatoirement ripoux, de dangereux abrutis en chasse du matin au soir, à la recherche de tout ce qui n’est pas blanc.

 

En plus d’être outrancier et particulièrement dégueulasse, le procédé est dangereux pour la démocratie. De même que les pédophiles ne sont pas tous chez les curetons, il se trouve de sinistres abrutis hélas un peu partout, toujours haineux ou revanchards, racistes bien évidemment, pas vraiment ou pas seulement dans les commissariats de police, dans les brigades de gendarmerie. Il s’en trouve aussi, hélas, de plus en plus nombreux dans les banlieues métropolitaines, devenues au fil du temps des zones de non droit où flics, blancs et noirs, pompiers, Samu aussi parfois se font tout simplement caillasser, lyncher, sous le prétexte qu’ils sont flics, raison pour laquelle ils n’y vont presque plus…

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clicanoo

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