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Avant d’ouvrir le bal avec quelques virus locaux décalqués par Leroy qui sèchent ce matin encore sur la corde à linge, vous me permettrez quelques lignes assorties de nombreuses interrogations sur celui qui nous emmerde depuis quelques mois maintenant. Comment expliquer qu’il y a quelques mois de cela, plus il y avait de cas de Covid plus il y avait de morts, alors qu’aujourd’hui plus il y a de cas moins il y a de morts… Ce constat étant fait j’avoue ne plus très bien comprendre à quoi riment ces diverses mesures d’interdits mises en place un peu partout en France par le gouvernement, qui a donné pouvoir aux préfets celui de muscler le ton par arrêtés interposés… À quoi rime ici à La Réunion la publication de chiffres qui égrènent le nombre d’éclopés journaliers du Covid et les clusters municipaux ?
J’ai d’autant plus de mal à comprendre que les scientifiques, et pas seulement le bon docteur Raoult, nous disent que le virus après avoir muté est tout aussi contagieux mais nettement moins dangereux qu’auparavant, que les toubibs sont aujourd’hui capables dans la majorité des cas de maîtriser la saloperie dès les premiers symptômes, et tout particulièrement lorsque l’éclopé Covid atterrit en fin de course en réanimation. Sachant tout cela je me demande qui a intérêt à nous foutre la trouille, à l’entretenir ainsi, à l’instrumentaliser, à nous pourrir la vie. Pour le cas où vous auriez la réponse…
Di Donato vieux client des éditos du samedi, aujourd’hui sous la flamme, à mijoter dans l’éprouvette des pandores, est une sorte de virus long et maigre en mutation permanente depuis des lustres. Le virus Di Donato s’attaque à l’argent public détenu par des élus infoutus de renifler la présence d’un escroc au long cours pour celles et ceux bien évidemment qui ne seraient pas complices de l’embrouille.
Di Donato est un grand malin, beau causeur, ci-devant expert en communication qui a sévi et puisé dans les caisses avec finesse. Dans celles du Département sous la présidence Dindar – ce qui ne surprendra personne – de la CPME, du SDIS, de la CIVIS, de la CINOR, de l’AURAR en complicité active avec la directrice, élue conseillère régionale, Marie Rose Won Fah Hin, laquelle a puisé elle-même et puise encore en toute impunité d’ailleurs dans celle de la Sécurité sociale, du contribuable.
Muni d’un juteux contrat, soutenu par la CPME, par une ribambelle de chefs d’entreprise facilement couillonnables, Di Donato monte une sorte de bidule à faire du vent, une structure de formation pour cadres dirigeants… La Cinor tout particulièrement, la Civis aussi plus discrètement mais tout aussi curieusement, amènent chacune 700 000 euros. La Cité des dirigeants est née. CDD comme Christophe Di Donato… Ben voyons…
Mis à part les éditos du samedi qui dénoncent les magouilles de la crapule élus et chefs d’entreprise regardent ailleurs… Les copains de Gilbert Annette alors maire de Saint-Denis qui occupent les étages de la Cinor sont sous le charme et dans le collimateur des pandores et du parquet… Gérald Maillot, ex-président de la Cinor, aujourd’hui recyclé à la mairie de Saint-Denis, coordonnateur territorial, avec bureau au rez-de-chaussée et 4 000 le mois, l’est aussi. Pour ce faire, il est assisté de Joël Perigaud, directeur de cabinet de Maillot à la Cinor, de Dominique Louis, ancien de l’Arst, cadre de la Cinor aussi…
L’un des premiers candidats à la formation de cadres dirigeants via la Cité des dirigeants n’est autre que Didier Annette, fils de son père.
52 085, 43 euros avec petit séjour aux Etats-Unis… Pourquoi se gêner ? La mairie de Saint-Denis passe à la caisse, l’Agefos PME aussi qui fait pression pour que l’OPCA finance les formations…Les élus dionysiens ont chacun à leur disposition une enveloppe de 22 000 euros pour assurer leur formation à la Cité des dirigeants…L’embrouille à hauteur du million d’euros disparu est d’un beau niveau intellectuel, s’étend hors de nos frontières. À Madagascar pour le compte de la CPME et plus récemment, à Mayotte. En conclusion, il n’est pas impossible d’espérer, façon de croire à une justice non sélective, l’audition rapide par les pandores de l’ex, Gilbert Annette. Ça lui fera des souvenirs…
Ce virus-là n’a pas disparu. Il sévit à Maurice. Catherine Gaud dont je vous disais samedi dernier qu’elle occupait à temps complet maintenant le poste de conseillère du Premier ministre, celui de Senior Adviser au ministère de la Santé, continue de nous pisser allègrement dessus pour la manière dont la France en général, La Réunion en particulier, gère la crise Covid.
L’amusant de l’histoire étant tout de même que la madame alias net d’impôt continue en même temps d’œuvrer pour le compte de la France mais à La Réunion au sein de l’appareil sanitaire. J’avais imaginé que les prises de position de Catherine Gaud auraient incité les autorités sanitaires à la virer. Ben non, j’ai sous le nez l’arrêté
n°198 /2020 en date du 4 septembre dernier signé Ladoucette, directrice ARS, relatif à la composition de la Commission spécialisée… Catherine Gaud est dans la boucle. Elle en assure la présidence.
Cette Commission représente tout de même la totalité des acteurs du sanitaire Réunion. Tous les dossiers d’agrément pour ouvrir un service sanitaire passent par ce machin. C’est dire son importance. À ce titre, Catherine Gaud tient tout ce petit monde par la barbichette… Quant à l’ARS qui souhaite maîtriser et orienter les agréments, elle tient Gaud par les bretelles. Et tout le monde est content, à commencer par les copains de Catherine Gaud et de l’ARS, Deleflie tout particulièrement en situation de monopole sanitaire sur le département. Ce qui devrait en alerter quelques-uns à commencer par le CHU, les libéraux…
Vous avez sous le nez, épinglés au séchoir, deux virus fort heureusement très peu contagieux pas franchement dangereux, essentiellement puants, Alain Bénard et François Orré. En toute logique, les électeurs de la 2ème circonscription de Saint-Paul devraient demain dimanche en mode vaccin profiter de cette législative pour occire définitivement les deux bébêtes, balancer une claque à cette mauvaise odeur, rafraîchir la droite traditionnelle. Un dernier mot au sujet de ces deux abrutis un tantinet racistes tout de même et assez cons pour en être fiers.
Sur la page Facebook d’Alain Bénard peu fréquentée je crois – je vous invite à y jeter un œil – les comiques se sont mis à plusieurs pour résumer à leur façon ma vie, mon œuvre. C’est étonnamment bien écrit faut le dire. C’est hélas incomplet. Les zones d’ombre bien réelles sont importantes, participent à la légende, ce dont je ne me plains pas. Et puis, très franchement, me faire pourrir par ce genre d’oiseaux relayés par une petite carpette revancharde est assez flatteur.
Le troisième virus à sécher sans être véritablement contagieux peut, sur la durée, être dangereux… pour un proche voisin qui ferait bien de s’en méfier. Emmanuel Séraphin, le 1er adjoint communiste défroqué comme sa patronne, est en fait le véritable patron, le maire la doublette. En l’absence d’Huguette Bello qui n’a jamais véritablement brillé dans la gestion municipale, c’est lui qui gère la taule assisté de Mustapha Omarjee, cousin d’Idriss, alias El Diablo, exfiltré il y a peu de chez TAK, installé aujourd’hui au TCO.
Une taule, la mairie de Saint-Paul, qui part en sucette parce que la patronne est bien plus préoccupée par la présidence de la Région que par sa ville. Accessoirement par la législative de demain… C’est d’ailleurs là où je voulais en venir par le biais d’une conférence de presse qui s’est tenue cette semaine à la Possession.
Une sorte de “manger cochon” comme dirait Huguette Bello que cela faisait pitié pour la demoiselle Karine de la voir ainsi saucissonnée à la mode cosaque par la patronne qui visiblement pense, parle pour elle. Qui organise pour elle. À table autour de Karine Lebon, Huguette Bello avait notamment convié, au fouet sans doute, ce pauvre Maurice Gironcel du PCR en mode timbre-poste, les guibolles liées, une patte prise par le clan Annette, l’autre par Bello…
Cette campagne électorale se déroulait plutôt gentiment sans saloperies, sans tracts dégueulasses autour de deux jeunes femmes, Audrey Fontaine, droite traditionnelle non macroniste et Karine Lebon, gauche réduite version Bello clan Annette et d’autres sans étiquettes Philippe Robert, Jean François Nativel, Jacques Dijoux dont nous aurons à reparler sans doute dans les semaines à venir.
Visiblement un peu inquiète de la prestance d’Audrey Fontaine qui très franchement “bouffe” la sienne, Huguette Bello a retrouvé au galop ses vieux réflexes staliniens. Dans l’incapacité de pourrir la candidate, Bello s’en est allée chercher son grand-père, Jean Fontaine, député sous le prétexte qu’il l’a été un temps sous l’étiquette FN. Et Bello d’éructer sans rire qu’en cas de victoire d’Audrey Fontaine, les fascistes allaient prendre le pouvoir, que le sang allait couler au Port et à Saint-Paul, comme à la belle époque, du temps de Paul Vergès, lorsque les bandes communistes affrontaient à coup de galets celles de droite, de Bénard père de Jean Fontaine grand-père…
Et de citer Rico Carpaye jeune manifestant communiste mort le 17 mars 1978 lors d’une manifestation au Port, la nuque fracassée par un galet. Parce que Madame Bello refait l’histoire à sa façon. J’ai trouvé judicieux de lui refaire très brièvement la sienne et celle de son parti communiste.
Pour ce qui est de Rico Carpaye, rien ne dit que ceux d’en face sont responsables de la mort de ce jeune garçon. Le galet lui a fracassé la nuque ce qui suppose que le galet n’étant pas en mode boumerang a été lancé par derrière forcément par l’un de ses camarades. Les procès-verbaux du moment ne démontrent rien de très précis. Faut dire qu’à cette époque, ça n’est pas Huguette Bello qui me dira le contraire, les perdreaux du Port étaient cloîtrés dans le commissariat, morts de trouille…
J’ignore ce que faisait le grand-père de Karine Lebon et d’ailleurs tout le monde s’en fout. Il n’était ni maire ni député c’est certain. Je sais en revanche ce qu’a fait Paul Vergès, patron et mentor d’Huguette Bello pendant des décennies sans qu’elle ne moufte. J’oublie les roubles que refilaient Moscou au PCR, les embrassades avec photos à Bucarest avec Ceausescu…
Allons à l’essentiel, aux faits prouvés et condamnés par la cour d’assises de Lyon. Paul Vergès a assassiné le 25 mai 1946 d’une balle en plein cœur un élu, maire de Saint-Benoît, Alexis de Villeneuve parce qu’opposant politique de son père… Ça Madame Bello, c’est l’histoire de La Réunion. Cela n’est ni pire ni mieux qu’un coup de galet. C’est autre chose. C’est un parti politique, une organisation, des nervis, deux hommes, le père et le fils, qui décident d’éliminer un opposant politique. Et ça n’est pas de la gesticulation de vieux bourrins de retour en campagne électorale.
C’est aussi l’histoire de la Réunion Madame Bello que de se souvenir que le maire du Tampon anti communiste notoire à l’époque après avoir fait rouler ses nervis en 4×4 sur les pattes d’un militant communiste a fait tabasser le 23 mars 1994 une délégation d’une centaine de femmes de l’UFR – présidente Huguette Bello – devant la mairie du Tampon. Un tabassage d’une violence inouïe qui fit sortir sur le pas de la porte le chef des curetons, Monseigneur Aubry… en appelant à la “morale politique”. Huguette dit en avoir été fort longtemps traumatisée…
Vous me direz que quelques années plus tard, en 2003 précisément, ce fut en sens contraire que les nervis communistes, soutenus par des dizaines de cantinières fessues et avinées, s’en sont allés bastonner des femmes, institutrices, professeurs, infirmières qui défilaient à Saint-Pierre en faveur de la surrémunération…Il ne me semble pas avoir à l’époque entendu Madame Bello s’en offusquer.
Je me souviens très bien en revanche avoir entendu Huguette Bello s’offusquer quelques années plus tard contre son parti et Paul Vergès lorsque dans le cadre des régionales, le patron du PCR avait fait copain et appel à André Thien-Ah–Koon pour qu’il rejoigne ” l’Alliance”. “J’ai une éthique qu’elle disait la dame. Je ne peux, je n’oublierai jamais ces événements de 1994”.
Peut-être le moment de demander à la maire de Saint-Paul ce qu’elle pense de son éthique aujourd’hui disparue vu qu’elle fait ouvertement alliance avec Tak, le bourreau de ces dames de l’UFR…
Ce qu’en pense Huguette Bello ? Ce sera le mot de la fin concernant ce bref retour historique. Ce qu’elles en pensent c’est aussi la question que j’aurais aimé posé aux deux candidates Audrey Fontaine et Karine Lebon ? Sauf qu’il y en a une qui pense et parle toute seule et pas l’autre. Je vous laisse deviner laquelle…
Jules Bénard va trouver…Mon vieux pote vient de sortir le troisième tome, “Souvenirs d’une enfance créole”. Très franchement masqué ou pas, cela vaut le détour chez le libraire. Vous visitez La Réunion de l’ancien temps sans quitter votre fauteuil. Le temps où Grondin de Saint-Joseph avait le choix pour rejoindre Saint-Denis entre le train, la route de la Montagne, les Plaines ou le Grand-Brûlé. Un jour pour aller, un pour régler ses affaires, un jour pour revenir…Le temps des voyages en cars, des boutiques chinoises.
Bonne lecture, je vous y invite.
J Tillier
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