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De la mort d’une personne âgée de 57 ans seulement mais handicapée qui a lourdement chuté ce jeudi en fin de matinée dans les escaliers du mouroir crasseux et délabré de la pension clandestine de Saint-François. C’est le mort de trop, ça n’est hélas pas le seul décès suspect dans ce cloaque, ce taudis, cet enfer dans lequel ont vécu, plus exactement survécu de longues années, sous notre nez à Saint-Denis, 53 personnes âgées mais pas seulement dont la plupart souffrent de handicaps lourds et variés…
Je vous accuse mesdames-messieurs les directeurs de l’ARS, au service de l’État, en poste à La Réunion depuis ces 20 dernières années au moins, Chantal de Singly, François Maury, Martine Ladoucette, d’avoir notamment par je-m’en-foutisme administratif laissé ces personnes souffrir, dépérir, se recroqueviller et pour certaines en mourir. Vous avez sous le nez, intitulé, c’est joliment dit : “Synthèse éléments collectifs – pensions de famille Marron”. C’est en exclusivité la preuve qu’ils savaient depuis longtemps. C’est tout bêtement des morceaux choisis de la liste non datée, même pas rénovée, de ces mouroirs clandestins, répertoriés, connus de tous, établis par l’ARS.
Le listing s’arrête à 45 pensions. Il y en a bien davantage hélas. Ligne par ligne, celui de la pension Naze vaut le détour, il est possible de prendre connaissance, c’est très administratif, de la description de ces endroits, du nom des propriétaires, des adresses, du nombre approximatif des résidents, de leurs handicaps, “personnes très dépendantes, PA-PH, personnes avec difficultés sociales”, de la description des lieux, parfois de la présence de rats mais aussi de nombreux signalements au procureur pour maltraitances…
Pour cela mais pas seulement, je vous accuse Étienne Billot en poste depuis 23 ans à l’ARS car vous étiez au sein de l’Agence de contrôle de santé tout particulièrement chargé des personnes âgées et handicapées. Je vous accuse comme vos patrons de vous en être royalement foutu. Je vous accuse aussi de vous en foutre encore. De ne voir à ce qu’on m’en dit en ce décès dans les escaliers noirs de crasse de ce bouge délabré puant la merde et la pisse qu’un problème purement administratif qui depuis quelques jours, faute au JIR, bouleverse vos journées pas vraiment vos nuits. Vos ronds de jambe face à Éric Tuffery, procureur de la République, sont à vomir. Vous ne contrôlez rien quoique vous puissiez lui raconter, lui faire croire. Vous n’avez jamais d’ailleurs rien contrôlé de cette spécificité locale, de ces 50 pensions clandestines, davantage sans doute.
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