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Quittera-t-il un jour l’attitude martiale du général en chef ? Abandonnera-t-il la posture du soldat qui se dresse, encore et toujours, aux frontières d’un pays dont il a fait de la stabilité son slogan politique depuis trois décennies ?
Le 18 août, alors qu’il décrétait l’état d’urgence dans le Ouaddaï et le Sila, régions frontalières du Soudan, Idriss Déby Itno n’a guère laissé place au doute. « Après trois tirs de sommation, si l’individu n’obtempère pas, il faut le tuer, a-t-il lancé, droit dans ses bottes.
Sans Premier ministre depuis l’avènement de la IVe République, en mai 2018, le chef de l’État – qui joue allègrement des remaniements ministériels au point que peu s’y retrouvent dans l’annuaire des anciens ou actuels ministres – se pose comme le seul véritable maître du jeu tchadien.
Pions familiaux
Dans chaque crise régionale, il a placé ses pions, souvent familiaux, pour que rien ne puisse se faire sans lui. En Centrafrique, il entretient sa proximité avec certains chefs de groupes armés et n’accorde qu’une confiance fort modérée au président Faustin-Archange Touadéra.
Au Mali, il joue la carte de
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