[Édito] Comment l’Algérie a « perdu » l’Afrique – JeuneAfrique.com

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D’une diplomatie de combat à un certain repli sur soi, d’un exemple de lutte pour l’indépendance à l’obsession de la reconnaissance du Sahara occidental, l’Algérie s’est peu à peu « désafricanisée ». Si le risque de propagation révolutionnaire est faible, le pays n’en inquiète pas moins le reste du continent.

Les foules ferventes et militantes qui ont envahi les rues des villes d’Algérie et changé le cours de leur propre histoire feront-elles des émules ailleurs sur le continent ? Ou ce tremblement de terre restera-t-il un phénomène localisé, plus encore que ne le furent les « printemps arabes » – lesquels, comme on le sait, n’eurent pratiquement aucun effet en Afrique subsaharienne, là où cette saison n’existe pas ?


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Même si le spectacle de ces centaines de milliers d’Algériens manifestant leur rejet du « mandat de trop » et poussant vers la sortie un président malade ne peut que trouver un écho favorable dans les pays où une partie de l’opinion et de la société civile s’estime confrontée à une situation similaire (chef d’État trop âgé, paralysie institutionnelle, arrogance du pouvoir, atonie de la vie politique…), le risque de contagion espérée ou redoutée est à la mesure de l’image projetée par l’Algérie au sud du Sahara : brouillée et ambivalente.



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JeuneAfrique

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