[Economie] La semaine de l’emploi accessible en un clic

Crise sanitaire oblige, Pôle Emploi Réunion a planché sur une nouvelle version de sa Semaine de l’emploi. Sur une île qui compte 21% de taux de chômage, il était important de maintenir une telle opération. L’édition 2020 démarrera lundi et s’achèvera vendredi. Cette année, le contexte n’étant pas aux rassemblements de foule, ce salon innove et aura lieu sous forme numérique. Autrement dit, en un clic, employeurs et candidats potentiels vont pouvoir se rencontrer via des visioconférences.

Environ 200 offres d’emploi sont à pourvoir. Pour y accéder, rien de plus simple, il suffit de se connecter sur le site poleemploi.fr et de se rendre sur la plateforme dédiée sur votre ordinateur, votre tablette ou votre smartphone. Les candidats s’inscrivent en ligne pour participer aux entretiens par vidéo, le recruteur fixe un horaire et la discussion s’engage.

“Le contexte sanitaire nous a poussés à concevoir un salon 100% en distanciel. C’est aussi l’occasion de développer des outils numériques et de sensibiliser les demandeurs d’emploi au numérique. C’est même presque plus simple pour les gens qui habitent loin ou se déplacent difficilement. En plus du salon, nous organisons aussi via cette plateforme des web conférences sur différents thèmes (la mobilité, l’accompagnement des personnes handicapées…)”, explique Michel Swieton, directeur régional de Pole Emploi Réunion. “Nous avions déjà l’habitude de faire des salons en ligne, mais là, cela prend une nouvelle dimension, c’est une sorte de job dating en ligne. Les offres d’emploi comme les webinaires sont ouverts au grand public”, précise Nicolas Charreron, chargé de communication.

Comme tout le monde, Pôle Emploi a dû s’adapter durant les quelques mois de confinement : avec plus de 700 agents (sur 1200) en télétravail et l’ensemble des agences fermées, l’organisme a fait évoluer sa manière de procéder. “Tous les agents ont mis les bouchées doubles et tout s’est fait à distance. Mais nous avons eu très peu d’incidents de paiement des demandeurs d’emploi”, assure Michel Swieton.

E.M