[Economie] GBH : “On a toujours pensé que notre dossier était solide”

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Du côté de GBH (Groupe Bernard Hayot), on savoure la décision rendue par l’Autorité de la concurrence. Maintenant, les dirigeants veulent aller vite. Ils espèrent pouvoir conclure le processus de vente en quelques semaines et prendre rapidement les commandes du groupe Vindémia.

“Il n’y a pas de surprise. Nous avons été assez transparents dès le départ”, explique Michel Lapeyre, directeur général océan Indien de GBH. Sans s’étendre outre mesure sur cette nouvelle étape primordiale dans la cession de Vindemia à GBH, le gendarme de la concurrence ayant bien “résumé” toute l’opération selon lui, cette vente ne s’est tout de même pas réalisée sans quelques heurts.

“Le dossier a fait couler beaucoup d’encre. Mais on a toujours pensé que notre dossier était solide. Seuls nos détracteurs (concurrents, Ndlr) pensaient le contraire, pas l’Autorité de la concurrence, seul juge de la vérité”, précise Amaury de Lavigne, directeur de Carrefour Réunion.

GBH n’a toujours pas digéré les attaques frontales venant de la concurrence, ni les critiques venant des différentes expertises qui se basaient sur des chiffres qui n’étaient pas corrects, affirmant que le groupe Hayot allait détenir des parts de marché trop importantes dans le secteur de la grande distribution. “L’Autorité est une entité que l’on ne trompe pas. Elle seule a eu accès aux véritables données. Elle a fait le boulot”, souligne Michel Lapeyre. Et d’en remettre une couche sur la concurrence. Au sein du groupe Hayot, on s’étonne encore de l’absence de réactions des “politiques” et du monde “économique” sur la récente acquisition de l’ancien Hyper U des Casernes à Saint-Pierre par Leclerc. L’enseigne va avoir entre 50 et 60% de parts de marché dans le Sud, sans que personne ne réagisse.

Les nouvelles enseignes en septembre

Sans vouloir commenter, les dirigeants de Carrefour se tournent désormais vers l’avenir et veulent aller vite… Très vite. Alors que l’Autorité a soumis sa validation de rachat à quelques conditions supplémentaires pour autoriser cette vente, ils assurent qu’ils les appliqueront à la lettre. “L’Autorité a validé le schéma et les engagements que nous avions proposé vis-à-vis de nos fournisseurs, mais également de formaliser et sécuriser nos relations vertueuses avec la production locale. Nous sommes clairement dans ce que nous avions présenté depuis le départ.” Et d’ajouter : “Nous allons redynamiser cette entreprise, la sécuriser. Tout comme pour le personnel qui avait besoin de vision, de calme et de confiance. Depuis un an, c’était le grand flou.” Ce dernier a un mot pour les salariés de Vindémia. “Le personnel attendait avec impatience cette décision. Ils ont travaillé pendant longtemps dans une entreprise qui n’était pas en grande forme.” Lors du dernier exercice, Vindémia avait enregistré une perte sèche de 76,5 millions d’euros.

Maintenant, il s’agit d’enclencher le processus de cession avec la maison mère de Vindémia : le groupe Casino. Temps estimé ? “Plusieurs semaines”, assure Michel Lapeyre. Les nouvelles enseignes Carrefour, en remplacement des Score et Jumbo, devraient arriver d’ici septembre, voire octobre. “Quant au remodeling des magasins, il va prendre plusieurs semaines ou mois. Nous allons reprendre la direction de l’entreprise d’ici à quelques semaines et insuffler notre dynamique commerciale le plus rapidement possible”, prévient Amaury de Lavigne. Cette dynamique commerciale devrait passer par une baisse des prix des produits de consommation de l’ordre de 4% et un investissement de plus de 30 millions d’euros dans les magasins et les outils de travail. Elle ne devrait pas être remise en cause en raison de la crise sanitaire.

Julien Delarue

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