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Ce mercredi, le Conseil d’État a rendu sa décision concernant le recours formé par le groupe Excellence (qui porte localement l’enseigne Leclerc) et le groupe Caillé (franchisé Leader Price) entre autres. Depuis l’annonce de la cession du groupe Vindémia (Score et Jumbo) au groupe Bernard Hayot (franchisé Carrefour) en juillet 2019, les deux distributeurs réunionnais sont vent debout et tentent par tous les moyens de s’opposer à cette vente qui, selon eux, risquerait de déséquilibrer complètement le secteur de la grande distribution à la Réunion.
Suite au feu vert de l’Autorité de la concurrence le 26 mai dernier qui a validé la vente de Vindémia à GBH (à l’exclusion de 4 magasins rétrocédés à Make distribution et de deux magasins dans le sud cédés à Ah-Tak), le groupe Excellence et le groupe Caillé ont formé une requête devant le Conseil d’Etat le 1er juin. Ils demandaient au juge des référés de suspendre l’exécution de la décision du gendarme de la concurrence.
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Excellence et Caillé s’appuyaient notamment sur un rapport commandé par l’Observatoires des prix, des marges et des revenus de La Réunion selon lequel « l’opération de concentration envisagée par GBH présente un risque grave d’atteinte à la concurrence ». Pour eux, « les engagements pris par GBH (à savoir la rétrocession de 6 magasins) pour remédier aux risques identifiés par l’Autorité ne sont pas de nature à éviter qu’il soit porté une atteinte grave et immédiate à la situation de la concurrence et à l’économie de la Réunion ».
Le Conseil d’Etat a rejeté la requête car il estime que « la condition d’urgence ne peut être regardée comme remplie ». Le groupe Excellence et le groupe Caillé devront par ailleurs verser 3 000 euros à la société GBH, 2 000 euros aux sociétés Casino Guichard-Perrachon et Vindémia Group, 2 000 euros à la société Make Distribution et 1 000 euros à la société Ah-Tak au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.
E.M
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